De mots et de moeurs

Le Jeu 02 Nov 2006, 03:36  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Je tords tous tes tords qui à tort s’attardent sur mon corps.
Tu me mords et sur mon cou se font alors les traces pourpres de ton amour.
Je m’acharne à fuir tes charmes, mais sur ma chair tu t’incarnes.
J’inspire l’air que tu expires, mais j’attends que tu t’en ailles.
Alors je m’enfuis, trop honteuse de ton mal, mon absence d’amour rejette ta passion malhabile.
Et j’inhale un air plus pur, loin de toi loin de moi, auprès de lui.
Je profite de son cœur innocent, j’accepte se vertueux sentiments tandis que moi, souriante, pour t’oublier je crois que je lui mens.
Je ne sais si j’aime ou si je hais, je ne sais si mon cœur sent ou s’il est de pierre.
Toi ou lui. Je ne sais si c’est haine ou amour. Pourrais-je espérer avoir la paix un jour ?
J’ai beau essayer de calmer mon cœur, mes pensées reprennent leur galop incessant dans ma tête.
Entre cette haine mal feinte et cet amour coupable. Où est la morale où est l’entente ?
Où suis-je sinon qu’entre deux cœurs, moi qui n’ai pas de sentiments.
Je le sais, je le sens, je serais la première à en souffrir mais je crois bien que j’en souffre déjà trop. Qui je hais ? Qui j’aime ? Qui je mens ?
J’en suis encore à y repenser, alors que je devrais jubiler, au lieu de souffrir d’aimer et d’être aimé.

La Rupture

Le Jeu 02 Nov 2006, 03:19  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Alors ça y est, tu es décidé, tu veux en arrêter là. Tu lui as donné rendez vous au café habituel, à la table habituelle, ce sera le serveur habituel qui viendra prendre la commande.
Tu seras en avance préparant dans ta tête un discours habile et ciblé. Tout dire sans blesser. Mais ce sera balbutiant, tremblant et maladroit que tu l’accueilleras. Tu ne veux pourtant pas qu’elle parte les larmes ruisselantes sur son visage. Tu sais bien qu’elle a horreur de pleurer en public.
Avec ce même sourire maladroit dont elle était tombée amoureuse, tu tentes de la rassurer avec ce typique cliché du « restons amis », pourtant, tu le sais bien que ça ne marche jamais.
Mais elle reste forte, à ton grand étonnement. Cependant ça te soulage, au fond, tu te serais senti trop mal si elle aurait craqué. Elle reste droite et ne cille presque pas, un demi-sourire presque rigide. Elle comprend, n’a rien à y redire.
Tu paieras l’adition, elle n’insistera pas là dessus. Elle partira en te serrant la main et ne se retournera pas. Finalement, ce n’était pas si dur que ça…Mais alors, pourquoi tu pleures ?

Sombre Perte

Le Jeu 02 Nov 2006, 03:15  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Sombre perte en ce jour où la pluie tombe. Sombre perte et je sens mes larmes qui perlent. La pluie coule, ruisselle sur ma peau, mes joues, mes paupières.
Sombre perte en cette nuit d’automne. Et moi, immobile sous la pluie funeste. Je serre les poings, fuyant la réalité qui pèse. Hors d’haleine, hors d’atteinte, hors de moi.
Sombre perte en ce jour où la pluie reste. Le soleil cachant ses rayons trop doux sous les nuages gris et leur noble courroux. Ils ont pitié de moi, de mes sentiments mortels, de ma peine à leurs yeux si leste. Des larmes de sel qui marquent mes yeux, des lames de fer qui percent mon cœur.
Sombre perte en ce jour où la nuit conteste. Je suis perdue, entre ses rideaux liquides, sur de vaisseaux humides, mes pieds n’osent plus bouger, soudés sous la force de l’amertume. La nuit d’encre couvre mes yeux, voulant sans doute m’accompagner dans mon pèlerinage de la mort.
Sombre perte dans cette nuit où rien ne reste. Tout me fuit, tout glisse de mes mains, l’orage ruisselle, laissant couler sa haine, dégoulinant son horreur et sa peine. A présent,je n’ai plus rien à perdre, à présent,je n’ai plus rien à vivre.
Sombre perte dans cet orage qui nous déteste. Sombre perte où moi à présente je ne suis plus rien sans toi.

Ma main quitta la sienne

Le Jeu 26 Oct 2006, 20:26  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Ma main quitta la sienne. Allongés tous les deux, sur son grand lit, j’ai tout à coup réalisé. Je ne l’aimais pas. Je me suis levée avec la plus grande des douceurs, je me suis glissée hors des draps. J’entendais sa respiration lente et régulière. Je pris mes affaires et m’en alla, en laissant un mot sur la commode. Il était bref, dénué d’émotions que ce soit la compassion ou la tendresse. Je ne l’aimais pas. Ce sont des choses contre lesquelles on ne peut lutter. Comment aurais-je pu savoir que je partais à un moment critique de sa vie ? Peut être aurais-je du faire semblant encore un peu ? Aurais-je du lui dire en face, d’une plus douce et moins blessante ?
Mon cœur s’est serré quand j’ai passé le seuil, que je suis parti. Mon cœur s’est noué très fort lorsque, le lendemain, j’ai vu son corps pendre à ma fenêtre.

Vous avez de la chance...

Le Ven 25 Août 2006, 02:35  sur Mille choses, 0 commentaire
Quoi qu’il arrive, vous avez de la chance. Ne regardez pas derrière-vous, ne perdez pas votre temps à regretter. Regardez le présent, votre avenir. Estimez-vous heureux, car il y toujours pire s’il y a mieux que soi.
Si votre mère est encore auprès de vous, remerciez-la de vous aimer, aimez-la en retour, remerciez-la d’être là, de tout cœur estimez vous heureux. Car peut être qu’un jour, elle ne sera plus auprès de vous.
Si votre père est toujours présent, regardez-le, admirez-le, aimez-le de vous aimer encore. Dites-lui à quel point vous êtes fier d’être son enfant, de tout coeur estimez-vous heureux. Car peut-être un jour, il partira loin de vous.
Vivez votre vie pleinement, remerciant chaque jour le soleil de s’être levé, la lune de s’être couchée. Pensez-y, à quel point vous avez de la chance, vous êtes béni, d’être encore en vie. De respirer ce même air que tant d’autres respirent, tant d’autres ont respiré et tant d’autres respireront encore...
Prenez du recul, ne serait-ce qu’une fois, pour constater que d’autres n’ont pas de toit, n’ont pas de famille, n’ont pas d’êtres chers à aimer. Peut-être que vous vivez de mauvais moments, peut-être qu’en ce moment vous vous sentez seul, peut-être que ces derniers temps vous pensez avoir touché le fond, mais gardez toujours l’espoir.
Car quelque part, y il a quelqu’un qui vous attend. Car, qui que vous soyez, il y a quelqu’un qui vit une situation pire que la vôtre. Ne comparez pas votre vie à celle de votre voisin, ne l’enviez pas. Car vous non plus, vous ne voudriez pas qu’on vous compare à quelqu’un.
Désirez peu, vous serez toujours riche. Vivez le présent, mais apprenez du passé. Soyez heureux et fiers de votre vie, de vous, de ceux que vous aimez. Ne dédaignez aucun homme et ne méprisez aucune chose, car il n’y a pas d’Homme qui n’ait son heure et il n’y pas de chose qui n’ait sa place.

Tout le plaisir sera pour moi

Le Ven 25 Août 2006, 01:17  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Merci à toi, d’avoir pris la peine de me lire ( j’ai bien peur que ce soit rare sur ce forum... amuse ).
Je suis heureuse de voir qu’il te reste une lueur d’espoir, ce qui me donne le sourire...
On se retrouvera dans nos écrits prochains, amicalement, Lindsey_

Un si beau prénom

Le Jeu 24 Août 2006, 01:31  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Un si beau prénom. Le sien. Pas le mien. Et sur ses lèvres, il l’est encore plus. Mais je ne suis pas jalouse. Je ne la déteste pas. Qui qu’elle soit. Je souhaite qu’elle soit heureuse. Tout comme je souhaite qu’il soit heureux. Avec elle ou pas.
Comme j’aimerais être le centre d’affection de quelqu’un. Mais je ne veux pas être égoïste, je prends sur moi.
Et pourtant, pour une fois, juste une fois, j’aimerais être le centre d’attention de quelqu’un. Me sentir aimée. Par un ami. Par un amant. Peu m’importe. Tant que c’est de l’affection sincère, de l’attention. Tant que ça me donne l’impression d’exister.
Mais c’est tellement égoïste de ma part… Ce serait trop demander, alors je me tais. Mais mes yeux me trahissent. Mon âme pleure, de n’être le centre d’affection de personne et de devoir faire semblant d’être heureuse ainsi. Ce que je peux être égoïste. Je ne devrais pas. Alors je prends sur moi.
Les choses sont beaucoup mieux ainsi. Je continuerais de rêver. A être à sa place, à porter un si beau prénom. Le sien. Pas le mien. Et sur ses lèvres, il le sera encore plus.
Sur toutes ces lèvres, tous ces prénoms. Le leur. Jamais le mien.

Le coeur bat plus fort quand on aime

Le Jeu 24 Août 2006, 01:27  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Boum. Le coeur bat. Boum boum. Le souffle haletant, la sueur perle sur son front. Boum.
Est-ce encore un rêve ? Ou cette fois-ci est-ce la réalité ? Boum boum. Marche, marche encore. Cours, cours toujours. Boum, son coeur, boum.
Il va exploser tant il bat. Cà fait boum boum, comme la pire des explosions. Sa vue se brouille. Boum.
Le danger est imminent. Arrivera-t-elle à temps ? Boum boum.
Sa respiration saccadée, ses pas accélérés, le temps presse. Boum.
La pression monte et appuie sur sa gorge lui coupant le souflle. Elle ne voit plus que la route désolée qu’elle parcourt à toute allure. Boum boum. Cours, cours encore. Envole-toi, peut être arriveras-tu à temps ? Boum.
Son coeur fait encore et toujours boum. Ca explose dans sa tête, les images fusent. Boum boum.
Elle s’imagine le pire. Elle ferme les yeux, secoue la tête. Elle avale sa salive, accélère encore plus. Boum.
Elle est pourtant à bout de force. Boum boum.
Mais son amour lui donne des ailes, elle compte arriver à temps. Boum. Elle court, toujours elle court. Le danger est au pas de sa porte. Boum boum.
Elle arrive enfin. Elle arrive enfin. Boum.
Son coeur ne tient plus, ses jambes flanchent, mais le sol dur la tient consciente. Boum boum.
Un hurlement s’échappe de sa gorge sèche. Elle est arrivée trop tard. Il est mort. Et son coeur ne fera plus jamais boum.

Leur Histoire (devant la page blanche)

Le Jeu 24 Août 2006, 01:25  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Devant la feuille blanche, l’Ange passe sans se retourner.
A travers l’âme blanche, la pluie perle.
Dis-moi si je fais bien de vivre.
Derrière la maison neuve, un coeur martyr s’isole et noircit.
En travers des larmes, son coeur se perce.
Dites-moi si je vais bien vivre.
Dans les blancs des yeux, ils se regardent.
A travers leurs silences, ils se parlent.
Par cela ils comprennent. Leur histoire est finie.

Devant la feuille blanche, le Démon s’attarde.
A travers les larmes grises, la glace s’accroche.
Dis-moi si j’ai bien fait d’hésiter.
Derrière la vieille demeure, un coeur lâche regrette et fuit.
En travers des larmes, son sang se verse.
Dites-moi si je vais encore flancher.
Dans le blanc de yeux, ils se fixent.
A travers leurs haines, ils s’entretuent.
Par cela ils se blessent. Leurs vies se séparent.

Devant le feuille blanche, l’Enfant se perd.
A travers ses frayeurs noires, les pleurs coulent.
Dis-moi si je fais bien de lutter.
Derrière la maison fragile, un coeur chaste dort et s’oubli.
En travers des larmes, son coeur se berce.
Dites-moi si je vais encore devoir lutter.
Dans les blancs des yeux, ils s’observent.
Par cela ils se pardonnent. Leurs chemins s’éloignent.

Un coeur qui bat...et qui se bat

Le Jeu 24 Août 2006, 01:04  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Je suis contente de voir que malgré ta trsitesse, tu restes forte...
Je ne peux que te souhaiter du bonheur futur et qu’il dure...
Mais on le souhaite tous...Je resterais fidèle a tes écrits, ta plume m’a conquise
Amicalement, Lindsey_

La persévérence change aussi...

Le Jeu 24 Août 2006, 00:03  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
C’est à toi, grain de sable, de te sentir fort!
C’est à toi, grain d’espoir, de te savoir grande!
C’est à toi, grain de persévérence, de te lever et avancer vers la plage!
C’est encore et toujours à toi, grain de vie, de trouver l’envie!

Ce n’est pas tout de constater notre malheur, notre tristesse, ce qu’on a pas, ce qu’on aura jamais, ce dont on se prive par cet enfermement constant.
Car c’est en se disant que l’on souffre et que l’on est malheureux que l’on rate ces choses simples!
Sors de l’ombre, bats-toi pour la place qui t’est dûe!
Le bonheur est à la portée de tous, mais certains sont trop engluées dans leur constatation de leur mal être qui ne voient pas leur chance, qui ne voient pas leur moments heureux!
N’essaie pas de réduire ton malheur mais cherche à accroître ton bonheur!
Le bonheur ne tombe pas tout seul, cherche-le!

Une plume aigre-douce, qui souhaite vivre heureuse, tout comme toi.

Un grain de sable n'est pas seul sur la plage...

Le Mer 23 Août 2006, 23:21  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
On est tous un grain de sable qui se sent seul au monde, noyée dans une mer de sable...
Je sais ce que c’est que d’être persuadée que l’on finira seule...et je sais que te dire de garder espoir est assez inutile.
Trouver les mots pour te réconforter est assez dur, sache-le, mais je veux aussi que tu saches qu’il y forcément quelqu’un quelque part. Forcément...Sinon, pourquoi serais-tu en vie? Pour quoi aurais-tu envie d’être en vie? tant de fois je me le suis demandé, tant de fois j’ai douté et j’ai flanché, mais comme tu peux le voir, je suis encore là.
La douleur et les cicatrices restent, mais j’ai encore envie de voir le soleil se lever et se coucher et je rêve encore du jour où je ne le verrais plus seule.
Je sais que ça peut sonner comme tous ces éloges débiles de "la vie est belle" et où les gens semblent ne pas avoir les mêmes problèmes que toi parce que leur vie semble si facile...mais peut être que la vie est belle, justement...

Désolée

Le Mer 23 Août 2006, 22:52  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Je...je me mêle de quelque chose qui ne me regarde pas, on dirait bien...en tout cas j’aime bien ce que tu écris, même si c’est malheureseument tiré de ta vraie vie...

Avis...

Le Mer 23 Août 2006, 03:07  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
c’est joli...mais si triste...

Eternel Hiver (Vous êtes mort un soir...)

Le Mer 23 Août 2006, 00:25  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Vous êtes mort un soir où, depuis, décembre n’a de cesse de pleurer pour vous. Depuis ce jour, Sire, les jours se suivent et perdent leurs sens. Le printemps est encore loin. Et tous ces souvenirs qui me hantent. Six ans déjà et l’hiver est toujours là. Mon preux chevalier, il y a de cela si longtemps que je rêve de pouvoir caresser votre visage, encore une fois.

Mais vous êtes mort un soir où novembre n’est plus, où janvier ne sera jamais et où décembre reste encore. Vous étiez si beau alors, de votre vivant. Mon beau Seigneur, vous étiez si fabuleux du haut de vos vingt ans. Votre vie, si courte, il m’a été accordé de la partager un peu avec vous. Oh, mon brave chevalier, si seulement j’avais pu partir avec vous!

Mais vous êtes mort un soir où, depuis le temps s’est arrêté. Où les souvenirs de votre si chère présence hantent mon esprit. Je vis dans le passé, Sire, car le présent est resté figé, le futur sans vous, est sans intérêt. Six années se sont écoulées sans que je les voie défiler. Le printemps est parti avec vous. Et durant tout ce temps, moi, je n’ai pas bougé. Je suis restée ici, dans la demeure de nos amours, où vous êtes mort un soir.
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Lindsey

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L'amour en vrac 2 sur 813 0.25 % 11.11 %
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