Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - PetitPrince
Folie
Le Jeu 29 Jan 2004, 19:05 sur Citations, 0 commentaire
Fou mon désir de te voir ?
Sage ta réponse "A ce soir ..."
Folle ma nuit dans tes bras,
Sage ma patience avec toi.
Fou de dire "Demain est à nous"
Sage de le dire malgré tout.
Sage ta réponse "A ce soir ..."
Folle ma nuit dans tes bras,
Sage ma patience avec toi.
Fou de dire "Demain est à nous"
Sage de le dire malgré tout.
Le premier opus
Le Lun 26 Jan 2004, 10:18 sur Edito, 0 commentaire
J’ai le plaisir de vous anoncer la parution du premier opus du forum des âmes tendre. Il regroupe dans une mise en page soignée, les textes des membres postés depuis le début du forum, soit au total 171 textes de délice, de poesie et de tendresse.
Cet elixir de jouvence est <a href=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?p=189#189>ICI</a>
Tout ceci dans un nouveau forum <a href=http://www.les-ames-tendres.com/viewforum.php?f=12>Parutions</a>, dans lequel vous pouvez laisser vos commentaires, en utilisant le bouton répondre.
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La parution
Le Lun 26 Jan 2004, 09:23 sur Parutions, 0 commentaire
En fouinant à droite à gauche, j’ai appris que le plus difficile pour un écrivain, était de soumettre ses textes à la lecture des autres. La pudeur, la peur de la critique, la peur de devoir corriger quelque chose qui est relié directement à ses tripes, je ne sais pas trop comment définir cette angoisse.
Déjà, le forum en lui-même nous permet à tous, je parle des membres, de créer et de soumettre tyranniquement nos créations à la lecture de tous et toutes. Quelque fois un commentaire s’échappe par messagerie privée, rien de plus, et c’est confortable.
Nous franchissons un pas de plus, en regroupant toutes nos créations dans de jolis documents imprimables, mis en page avec amour, corrigés avec tendresse, et résolument faits pour séduire.
Ma seule peine réside dans la correction des fautes d’orthograhe, qui reste un travail de titan sur des documents de plus de 100 pages. J’ai fait pour le mieux, pardonnez aux posteurs ainsi qu’à moi-même, nos quelques erreurs.
Déjà, le forum en lui-même nous permet à tous, je parle des membres, de créer et de soumettre tyranniquement nos créations à la lecture de tous et toutes. Quelque fois un commentaire s’échappe par messagerie privée, rien de plus, et c’est confortable.
Nous franchissons un pas de plus, en regroupant toutes nos créations dans de jolis documents imprimables, mis en page avec amour, corrigés avec tendresse, et résolument faits pour séduire.
Ma seule peine réside dans la correction des fautes d’orthograhe, qui reste un travail de titan sur des documents de plus de 100 pages. J’ai fait pour le mieux, pardonnez aux posteurs ainsi qu’à moi-même, nos quelques erreurs.
Les aveugles et la vieille dame
Le Mer 21 Jan 2004, 15:20 sur Un monde parfait, 0 commentaire
Dans le Parc Floral, deux aveugles avancent prudemment accoudés l’un à l’autre, reniflant de leur canne un avenir incertain. Et devant eux, a quelques pas, une petite vieille fléchie sous le poids du temps, les regarde avancer vers elle, la tête de coté, le cabas à la main.
Cahin caha, les deux aveugles la depassent en la frolant comme par enchantement, tandis que le temps s’arrete quelques secondes pour retenir son souffle devant l’éventuelle collision des trois compères. Mais non, nos deux aveugles continuent leur route régulière et précise.
"Attention", crie alors derriere eux la vieille dame.
"Danger", crie-t-elle d’un ton décousu de machine.
"A gauche", précise-t-elle enfin.
Je me retourne, curieux et à la fois terrifié. Les aveugles
se sont arretés, en proie à une visible concentration sur l’analyse de ce qui les entoure.
Lentement, je les vois alors se retourner vers la vieille dame, incrédules.
Moi non plus, je ne comprends pas.
Cahin caha, les deux aveugles la depassent en la frolant comme par enchantement, tandis que le temps s’arrete quelques secondes pour retenir son souffle devant l’éventuelle collision des trois compères. Mais non, nos deux aveugles continuent leur route régulière et précise.
"Attention", crie alors derriere eux la vieille dame.
"Danger", crie-t-elle d’un ton décousu de machine.
"A gauche", précise-t-elle enfin.
Je me retourne, curieux et à la fois terrifié. Les aveugles
se sont arretés, en proie à une visible concentration sur l’analyse de ce qui les entoure.
Lentement, je les vois alors se retourner vers la vieille dame, incrédules.
Moi non plus, je ne comprends pas.
Ma couette
Le Mer 21 Jan 2004, 14:05 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Ma couette est jalouse, en fait.
C’est parce que c’est une fille.
Elle n’aime pas quand je ne m’occupe pas d’elle.
Alors que je devrais.
Elle me fait des petites scenes,
Elle boude.
Elle m’attend en me le montrant,
mais sans me regarder.
Un vrai cinema.
Alors moi, a un moment,
Je craque.
Je m’attendris.
Et je vais la retrouver,
en souriant.
Je l’aime bien ma couette,
meme si elle est un peu jalouse.
C’est parce que c’est une fille.
Elle n’aime pas quand je ne m’occupe pas d’elle.
Alors que je devrais.
Elle me fait des petites scenes,
Elle boude.
Elle m’attend en me le montrant,
mais sans me regarder.
Un vrai cinema.
Alors moi, a un moment,
Je craque.
Je m’attendris.
Et je vais la retrouver,
en souriant.
Je l’aime bien ma couette,
meme si elle est un peu jalouse.
A la marquise ...
Le Mer 21 Jan 2004, 12:05 sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
Croise tes mots,
mais decroise les jambes,
Si du maraud,
tu veux voir la hampe ...
mais decroise les jambes,
Si du maraud,
tu veux voir la hampe ...
Coeur cymbale
Le Mer 21 Jan 2004, 11:40 sur Citations, 0 commentaire
Coeur cymbale,
A ta vue mon coeur s’emballe,
Et coeur piano
Qui va sano.
A ta vue mon coeur s’emballe,
Et coeur piano
Qui va sano.
Et paf encore un !
Le Mar 20 Jan 2004, 18:53 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Décidément, le forum des âmes tendres ne cesse de célébrer des naissances. Encore une avec ce nouveau forum, qui finalement aurait pu s’appeller "Divers", ou "Inclassables", ou encore "Barnabé". C’est joli Barnabé aussi, mais bon ...
Dans L’amour en vrac, figurent tous les textes qui ne trouvent pas leur place dans les autres rubriques. Alors si vous vous sentez à l’étroit dans les autres thèmes, venez donc ecrire ici
Dans L’amour en vrac, figurent tous les textes qui ne trouvent pas leur place dans les autres rubriques. Alors si vous vous sentez à l’étroit dans les autres thèmes, venez donc ecrire ici

Massages et jeux érotiques
Le Lun 19 Jan 2004, 16:51 sur Le grimoire d'amour, 0 commentaire
Hmmm, Marquise, je me joins à Soleye pour vous exprimer ma plus profonde gratitude pour la délicatesse de votre description. Oserais je avouer aussi, que je suis de ceux à qui vous aviez parlé de cette façon d’accommoder la partie mordante de votre anatomie, à cette caresse bucale dont tout les hommes rafollent, et qu’intrigué par ce comportement je vous ai supplié de satisfaire ma curiosité.
Me voici édifié donc sur une pratique qui me semble, telle que vous me la decrivez, fort délicieuse.
Vous parlez de "jeux érotiques" ... En appreciez vous d’autres, dont vous pourriez nous entretenir de la sorte ?
Me voici édifié donc sur une pratique qui me semble, telle que vous me la decrivez, fort délicieuse.
Vous parlez de "jeux érotiques" ... En appreciez vous d’autres, dont vous pourriez nous entretenir de la sorte ?
Bilan sulfureux
Le Sam 17 Jan 2004, 17:46 sur Edito, 0 commentaire
Deux semaine aprés l’ouverture des <a href=http://www.les-ames-tendres.com/viewforum.php?f=10>Liaisons sulfureuses</a>, le bilan est positif. Aprés quelques balbutiements, les textes à caractère érotique ont commencé à alimenter ce forum, et vraisemblablement, le format en plusieurs posts y semble le plus apprécié par les ecrivains.
Les <a href=http://www.les-ames-tendres.com/rss_feeds.php> Canaux RSS</a>, nous permettent d’alimenter <a href=http://www.leclub666.com/>Le club 666</a>, <a href=http://les.ames.tendres.free.fr/>l’annexe des ames tendres</a>, et <a href=http://les.jolies.choses.free.fr/>Les jolies choses</a> en plus des moteurs butineur de fils.
Et enfin, la_tulipe_noire, détient désormais le titre de sulfureuse Fleur bleue à pouvoir correcteur
Bref, que du bonheur.
Les <a href=http://www.les-ames-tendres.com/rss_feeds.php> Canaux RSS</a>, nous permettent d’alimenter <a href=http://www.leclub666.com/>Le club 666</a>, <a href=http://les.ames.tendres.free.fr/>l’annexe des ames tendres</a>, et <a href=http://les.jolies.choses.free.fr/>Les jolies choses</a> en plus des moteurs butineur de fils.
Et enfin, la_tulipe_noire, détient désormais le titre de sulfureuse Fleur bleue à pouvoir correcteur

Bref, que du bonheur.
Contre un mur - Fin
Le Jeu 15 Jan 2004, 22:25 sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
En t’embrassant, je t’ai poussé contre le mur de cette vielle maison. La folie de l’instant ne nous fit pas doux comme de tendres amants, mais fous comme des animaux assoiffés, et maladroit comme des adolescents tourmentés.
Je sens tes mains balbutier dans mon dos et ma nuque, et tes mollets se sertir dans mes reins. Je ne sais plus trop qui lave l’autre avec sa langue. Nous nous sommes donné rendez-vous ici pour péter un boulon. Je suis excité comme un fou, mes mains sont déjà sous ta jupe, ayant délaissé les premiers appâts de ton buste, livré désormais au regard anonyme du ciel de Paris. Avec bonheur, je caresse la dentelle de tes bas, augurant de l’aspect pratique qui n’aurait point existé avec ces collants que je te soupçonnais.
Un instant je m’arrête. Nous sommes au bord de tout, et en galant homme je tiens encore à ton accord, même si je ne te connais pas. Tu as compris, et ton regard ne fit qu’accompagner tes mains fébriles qui me déboutonnerent au coin de cette rue inespérée.
Mon orgueil de male ainsi libéré, je me sentais de t’investir brusquement contre le mur de notre fortune, mais tu ne l’entendais pas ainsi. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. A ton regard mutin, qui rend inconscient le plus droit des hommes, et je compris ton envie de pousser cet instant incertain aux limites du jeu et de l’interdit.
Tes mains enserrent mon sexe dressé, tandis que je sens ton haleine, promesse de mille caresses, annoncer un plaisir dont je suis plus que friand. Et tu prends ton temps, coquine, à me faire tourment de ces lèvres que l’on croirait sans dent. Je savoure un instant, jouant le jeu de l’extrême en posant les mains sur ce mur, ah ce mur, en baissant la tête pour admirer impudique et ébahi ton œuvre, et ton regard insolent.
Stop. C’est toi que je veux. Je te redresse et te plaque contre ce mur, la bite à l’air. Je te regarde avec insolence et ferveur, comme tu me regardais quelques secondes auparavant. Je déboutonne lentement, ce qu’il reste de deboutonnable sur ton chemisier, et prends mon temps, toujours mon regard dans le tien, de caresser des seins durcis de désir.
Je retrousse ta jupe, et me plaque contre toi qui est dos à ce mur, compagnon de fortune, et désormais ami pour toujours. Je pénètre avec douceur, la chambre de tes plaisirs, accueillante et moelleuse, contrastant avec cette fin de journée d’hiver. Je suis heureux.
Notre fougue s’est calmée, et laisse place à une douceur et une tendresse inespérée. Les animaux sont-ils domptés à l’heure ou ils se repaissent à la mare de leurs souhaits ? Je ne sais. Nous avons pris notre temps toi et moi de savourer cet instant, d’arrêter le temps, comme je dis si souvent …Juste un léger cri, la tête penchée sur le coté, et les yeux fermés, tu m’as invité à te rejoindre dans l’aboutissement de cette étreinte, et je t’ai dit oui dans le creux de l’oreille, et au fond de ton corps.
Ne plus bouger, revenir sur terre. Je sors a regret, et il fait froid. Nos regards s’évitent, la magie commence à cesser. Je te vois rebaisser ta jupe, tandis que je me rembraille doucement en te regardant. Tu te reboutonnes, puis redescends cette jupe que j’ai tant suivie, et enfin te recoiffes avec les mains. Tu es belle. Oui, tu es belle.
Rhabillés, nous prenons le temps de nous regarder encore, en silence. La beauté d’un instant ne souffre aucun mot, aucun espoir ni aucun regret. Un léger sourire, un regard qui disait "jamais je ne t’oublierai" seront nos seuls mots d’amour, avec ce texte que je te dédie, en hommage à ta royale féminité.
Je sens tes mains balbutier dans mon dos et ma nuque, et tes mollets se sertir dans mes reins. Je ne sais plus trop qui lave l’autre avec sa langue. Nous nous sommes donné rendez-vous ici pour péter un boulon. Je suis excité comme un fou, mes mains sont déjà sous ta jupe, ayant délaissé les premiers appâts de ton buste, livré désormais au regard anonyme du ciel de Paris. Avec bonheur, je caresse la dentelle de tes bas, augurant de l’aspect pratique qui n’aurait point existé avec ces collants que je te soupçonnais.
Un instant je m’arrête. Nous sommes au bord de tout, et en galant homme je tiens encore à ton accord, même si je ne te connais pas. Tu as compris, et ton regard ne fit qu’accompagner tes mains fébriles qui me déboutonnerent au coin de cette rue inespérée.
Mon orgueil de male ainsi libéré, je me sentais de t’investir brusquement contre le mur de notre fortune, mais tu ne l’entendais pas ainsi. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. A ton regard mutin, qui rend inconscient le plus droit des hommes, et je compris ton envie de pousser cet instant incertain aux limites du jeu et de l’interdit.
Tes mains enserrent mon sexe dressé, tandis que je sens ton haleine, promesse de mille caresses, annoncer un plaisir dont je suis plus que friand. Et tu prends ton temps, coquine, à me faire tourment de ces lèvres que l’on croirait sans dent. Je savoure un instant, jouant le jeu de l’extrême en posant les mains sur ce mur, ah ce mur, en baissant la tête pour admirer impudique et ébahi ton œuvre, et ton regard insolent.
Stop. C’est toi que je veux. Je te redresse et te plaque contre ce mur, la bite à l’air. Je te regarde avec insolence et ferveur, comme tu me regardais quelques secondes auparavant. Je déboutonne lentement, ce qu’il reste de deboutonnable sur ton chemisier, et prends mon temps, toujours mon regard dans le tien, de caresser des seins durcis de désir.
Je retrousse ta jupe, et me plaque contre toi qui est dos à ce mur, compagnon de fortune, et désormais ami pour toujours. Je pénètre avec douceur, la chambre de tes plaisirs, accueillante et moelleuse, contrastant avec cette fin de journée d’hiver. Je suis heureux.
Notre fougue s’est calmée, et laisse place à une douceur et une tendresse inespérée. Les animaux sont-ils domptés à l’heure ou ils se repaissent à la mare de leurs souhaits ? Je ne sais. Nous avons pris notre temps toi et moi de savourer cet instant, d’arrêter le temps, comme je dis si souvent …Juste un léger cri, la tête penchée sur le coté, et les yeux fermés, tu m’as invité à te rejoindre dans l’aboutissement de cette étreinte, et je t’ai dit oui dans le creux de l’oreille, et au fond de ton corps.
Ne plus bouger, revenir sur terre. Je sors a regret, et il fait froid. Nos regards s’évitent, la magie commence à cesser. Je te vois rebaisser ta jupe, tandis que je me rembraille doucement en te regardant. Tu te reboutonnes, puis redescends cette jupe que j’ai tant suivie, et enfin te recoiffes avec les mains. Tu es belle. Oui, tu es belle.
Rhabillés, nous prenons le temps de nous regarder encore, en silence. La beauté d’un instant ne souffre aucun mot, aucun espoir ni aucun regret. Un léger sourire, un regard qui disait "jamais je ne t’oublierai" seront nos seuls mots d’amour, avec ce texte que je te dédie, en hommage à ta royale féminité.
Contre un mur
Le Jeu 15 Jan 2004, 22:22 sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
Ca fait deux plombes que je déambule dans Paname, je sais pas trop ou je vais, je chasse juste des pensées qui ne me vont pas. Ca fait deux heures que je me promène, mais combien de temps ça fait que je te suis ? Je ne sais pas. J’ai vu ton cul parmi la foule sur le trottoir, j’ai regardé le reste de ton corps et ça m’a plu, alors je sais pas pourquoi, je t’ai suivi.
Je ne savais pas ou j’allais, et maintenant je sais que je te suis. Marrant. Ta petite jupe noire, à fines rayures blanches s’arrête un peu au dessus du genou, et se prolonge par deux jolis mollets que tu as protégé dans des bas, ou des collants je ne sais pas, de couleur chair. Ca a l’air doux. Tes chevilles, il y a un truc sur tes chevilles qui me plait. Elles sont fines, et bien dessinées, elles plongent dans tes chaussures à talons carrés. Tu es désirable comme ça. Oui, je te désire depuis que je te suis.
Tu marches d’un pas décidé, tu es vraiment une Parisienne, toujours pressée, certainement pour une très bonne raison à la con. Notre rencontre eut lieu à un coin de ces rues, alors que je ne regardais plus ou j’allais, et je te suis rentré dedans, faisant tomber ton petit sac de chez Etam.
« Oh, excusez moi, je suis désolé », j’ai dit un peu rude et emprunté,
En bonne Parisienne, tu as répondu un peu gênée et dédaigneuse
« C’est bon, c’est bon... c’est pas grave »
On s’est penché tout les deux pour ramasser ce que j’avais fait tomber ...
Un petit string jaune, et son bustier assorti.
« C’est mignon ça », je dis
Tu as rougi un peu, gênée
Et moi aussi, ça m’a gêné du coup,
Dans un élan de candeur, tu m’as répondu en me dardant du regard,
« Oui, et bien on va pas en faire un plat non plus»
« Non», dis-je avec encore plus de candeur dans les yeux.
Nos regards s’arrêtent, le temps aussi. Il s’est passé quelque chose. Comme deux chiens qui s’observent.
Mon regard glisse alors dans ton chemisier ouvert.
« Et je vois que vous aimez bien le jaune », j’enchaîne avec un grand sourire.
Tu te marres, à l’aise, la pression redescend. D’un regard espiègle tu me dis
« Vous aussi, on dirait non ? »
« Je m’y connais mal, en jaune, à vrai dire, mais ça m’intrigue…», et encore un grand sourire moqueur.
« Je peux peut-être vous renseigner ...»
« C’est possible, oui ...»
« ...»
Je m’approche de toi, il se passe quelque chose je le sens. C’est fou, on est en pleine rue. Ok, dans la notre il y a personne, faut être timbré pour passer par là, mais quand même. C’est dans le regard, c’est dans son regard qu’il se passe quelque chose. Tu m’as dit oui, sans rien me dire. Et je ne t’avais rien demandé. Enfin, je crois.
Je suis contre toi, mes mains se posent sur ses hanches, comme pour demander la permission d’une bêtise que l’on va commettre. Permission accordée me disent tes lèvres contre les miennes …Et mes mains, elles, n’ont rien attendu pour plaider coupable, fouillant ta taille puis investiguant tes seins au travers de ton chemisier, puis les boutons de ce chemisier.
« Contre un mur, ici ? » tu me demandes incertaine.
« Oui », je te souffle trop aveuglé par ce moment fou.
Je ne savais pas ou j’allais, et maintenant je sais que je te suis. Marrant. Ta petite jupe noire, à fines rayures blanches s’arrête un peu au dessus du genou, et se prolonge par deux jolis mollets que tu as protégé dans des bas, ou des collants je ne sais pas, de couleur chair. Ca a l’air doux. Tes chevilles, il y a un truc sur tes chevilles qui me plait. Elles sont fines, et bien dessinées, elles plongent dans tes chaussures à talons carrés. Tu es désirable comme ça. Oui, je te désire depuis que je te suis.
Tu marches d’un pas décidé, tu es vraiment une Parisienne, toujours pressée, certainement pour une très bonne raison à la con. Notre rencontre eut lieu à un coin de ces rues, alors que je ne regardais plus ou j’allais, et je te suis rentré dedans, faisant tomber ton petit sac de chez Etam.
« Oh, excusez moi, je suis désolé », j’ai dit un peu rude et emprunté,
En bonne Parisienne, tu as répondu un peu gênée et dédaigneuse
« C’est bon, c’est bon... c’est pas grave »
On s’est penché tout les deux pour ramasser ce que j’avais fait tomber ...
Un petit string jaune, et son bustier assorti.
« C’est mignon ça », je dis
Tu as rougi un peu, gênée
Et moi aussi, ça m’a gêné du coup,
Dans un élan de candeur, tu m’as répondu en me dardant du regard,
« Oui, et bien on va pas en faire un plat non plus»
« Non», dis-je avec encore plus de candeur dans les yeux.
Nos regards s’arrêtent, le temps aussi. Il s’est passé quelque chose. Comme deux chiens qui s’observent.
Mon regard glisse alors dans ton chemisier ouvert.
« Et je vois que vous aimez bien le jaune », j’enchaîne avec un grand sourire.
Tu te marres, à l’aise, la pression redescend. D’un regard espiègle tu me dis
« Vous aussi, on dirait non ? »
« Je m’y connais mal, en jaune, à vrai dire, mais ça m’intrigue…», et encore un grand sourire moqueur.
« Je peux peut-être vous renseigner ...»
« C’est possible, oui ...»
« ...»
Je m’approche de toi, il se passe quelque chose je le sens. C’est fou, on est en pleine rue. Ok, dans la notre il y a personne, faut être timbré pour passer par là, mais quand même. C’est dans le regard, c’est dans son regard qu’il se passe quelque chose. Tu m’as dit oui, sans rien me dire. Et je ne t’avais rien demandé. Enfin, je crois.
Je suis contre toi, mes mains se posent sur ses hanches, comme pour demander la permission d’une bêtise que l’on va commettre. Permission accordée me disent tes lèvres contre les miennes …Et mes mains, elles, n’ont rien attendu pour plaider coupable, fouillant ta taille puis investiguant tes seins au travers de ton chemisier, puis les boutons de ce chemisier.
« Contre un mur, ici ? » tu me demandes incertaine.
« Oui », je te souffle trop aveuglé par ce moment fou.
PetitPrince

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