Toussaint : en hommage aux mots morts, sans âme

Le Jeu 21 Oct 2010, 00:51  sur Mille choses, 0 commentaire
Un petit pas, deux petits pas, trois petits pas
Puis s’en va…
Tout s’en va, emportés par des mots
Des mots d’amour, des mots lourds
Lourds de silence sans espérance
Des mots perdus, des mots disparus
Des mots volés, envolés, enterrés
Sans larmes, sans âmes
Rêver ? Non, piègé et dégoûté

Dans un monde parfait, je t'écrirai maintenant ceci

Le Jeu 19 Août 2010, 02:09  sur Un monde parfait, 0 commentaire
A cet ange déchu,

Quand nous nous réveillons chaque matin, nous croyons vivre dans nos rêves.

Mon rêve, c’est d’avoir cru que tu étais un ange au point d’avoir oublié que tu étais un homme. Tout simplement.

Peu de temps après ma dernière lettre, je t’ai montrée mes différents visages. Tu n’as pas fui. Je n’ai pas compris. J’ai cru pouvoir t’éloigner de moi, peur que tu t’emmouraches de moi. Face à tant de gestes affectueux de ma part et tant de confidences, tu laissas croître une passion pour moi. Je sentais cette tension, j’ai voulu la disperser mais je ne sus pas m’y prendre. Je me laissai happer par ton rêve. Pourquoi ? Car j’avais envie de vivre une nouvelle vie pour un nouveau départ. Malheureusement, je ne suis pas arrivée à suivre ton rêve. Je ne suis pas arrivée à vivre un rêve avec toi. Pourtant, je le voulais. Quand j’étais dans tes bras, je voulais que ce temps dure. Maintenant, ce temps disparu vit dans mes bribes de rêve. J’avais envie de toi. Je me suis, de tout cœur, délectée de ton parfum enivrant. J’ai aimé tes caresses. Je pense, au final, que j’ai fini par t’aimer. Certes, tu es loin de mes idylles, mais tu semblais si doux, si doux…

Maintenant, que restent de nos amours ? Rien. Juste des amis en commun, trop de connaissances en commun qui finiront par percer à jour mes autres visages. En me laissant aller avec toi, j’ai programmé ma mort. Tu ne veux plus qu’on se voie. Très bien. Mais, je te vois tous les jours à travers le visage de nos nombreuses connaissances communes. Toi, tu continues à fréquenter ce cercle de connaissances. Moi, j’évite toutes les sorties de ce cercle pour ne pas faire éclater l’histoire.

En espérant que cette mort soit douce,

Rêve(s) ? morphée, emporte tes enfants dans tes tendres bras

Le Jeu 19 Août 2010, 01:33  sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
« Peut-être parce qu’encore/en corps, elle n’est pas-toute, elle donnerait ce...à celui pour lequel elle ressent de l’Amour? »

Peut-être en corps, elle n’était pas prête. Pourtant, cet homme lui a donné des ailes. Quand la chimère d’un Autre accapare l’esprit d’une éternelle rêveuse, elle finit par se dire que c’est son propre souhait. Peut-être avait-elle envie de donner pour recevoir une joie qu’elle avait perdue, un toucher qu’elle avait oublié. En effet, au final, cette offrande n’a jamais existé car il n’eut personne pour la recevoir. Entrer dans le rêve d’un autre n’est pas créé un rêve ensemble. Maintenant que Morphée l’a rejetée brutalement, elle se sent encore/en corps plus fragile. Dorénavant, elle ne veut plus faire confiance aux hommes. Elle ne veut plus rêver avec quelqu’un. Maintenant, elle fuit, de rêve en rêve. Combien de rêves a-t-elle élaboré pour ne pas s’ennuyer ? Elle ne sait plus. Elle souhaitait juste faire de beaux rêves. Un beau rêve est une construction imaginaire où deux êtres fondent un univers original à partir de leur propre univers. Ce rêve possède ses codes particuliers et ses clés. Cet univers unique se perpétue grâce à l’amour de chacun, dans cette croyance en l’existence de ce monde. Si l’un deux perd sa foi, cet univers parfait s’effrite pour ne laisser que des décombres. Balayer les ruines d’un monde mort est un supplice de Tantale. Celui qui croit encore en cet univers, continue à bâtir seul. Mais les fondations pourries détruisent ces nouveaux gratte-ciels, élevés à la gloire d’un Monde Parfait. Il tente de faire de nouvelles fondations où des ruines demeurent. Toutefois, le sol reste pourri. Il essaye de fertiliser la terre. Elle se refuse à lui. Il la violente, l’épuise pour qu’elle daigne rendre des fruits. Il ne veut pas croire que cet univers est mort et il n’est plus que le seul à rêver.

Mais à quoi rêve l’Autre ? Fais-je partie d’un de ses rêves où notre fin se poursuit dans un rêve alternatif ? Suis-je la seule à avoir souffert d’avoir été trop faible pour m’affirmer dans un rêve commun ? Que croire de toutes ses paroles ? Un mensonge ou une vérité fixée dans un temps enfui, trop loin du présent ?
Que d’hypothèses sans réponse où le pardon est le seul remède à la libération du cœur.

Malheureusement, il est parti. Sans mot.

Franchir le pas ...

Le Jeu 15 Juil 2010, 03:06  sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
A mon tendre ange,


Voilà que j’ai franchi le pas qui nous sépare de l’amitié à l’amour. Peut-être que ce pas n’aurait jamais dû être franchi. Toutefois, maintenant que je l’ai franchi, je suis contente que cela t’ait ouvert les yeux.

Qu’est-ce qui m’a poussée à oser cela ? Parce que je sentais ta carence affective. Je sentais ton besoin de caresses, de tendresse. Je voulais te donner envie de croire en toi en te donnant mon corps. Mon tendre ami, est-ce possible d’aimer un ami au point de lui prêter son corps pour le soulager ? Je ne sais pas. Je voyais dans tes caresses hésitantes et autres gestes hasardeux la confusion dans ton esprit. Eclaircis ton esprit, mon ami ! L’esprit clair sait ce qu’il veut de l’autre. Ne crois pas qu’un esprit confus obtient ce qu’il désire. Une femme hésite aussi face à un homme indécis dans sa relation. Entends tes craintes et tes doutes pour les taire ! Maîtrise tes mains pour modeler la Femme ! Mon bel ami, entre tes mains, je voulais que tu sentes à travers mon corps tout l’amour de toutes tes amies réunies qui croient en toi. Nous t’aimons toutes à notre façon mais nous t’aimons de tout notre cœur. Rien ne me fait plus de peine que de te voir triste et seul. Tu as le cœur bon, mon ange ! Ne perds pas espoir et aie confiance en toi ! Je t’ai poussé à exprimer ton désir pour que tu le contrôles. Cette violence nécessaire, je l’ai poussé au point de te faire prendre conscience que tu es capable d’assumer ta masculinité. Ne crois pas que tu es un outil entre mes mains !

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que l’homme peut être bon et contrôler son corps par des principes forts ! L’homme n’est pas seulement qu’un animal mais un esprit solide capable de maîtriser sa bestialité.

Merci

Petite lettre ...

Le Mar 06 Juil 2010, 04:13  sur Mille choses, 0 commentaire
A mon bel ange,

J’ai envie de pleurer. Je vois le travail de mes mots sur ta personne. Je pleure de ne pouvoir pas ralentir le processus de ta destruction. Je pleure les blessures que je t’inflige. J’ai envie de te prendre dans mes bras mais ton corps ne veut plus de mon toucher. Que faire ? Désemparée, je te regarde perdre tes ailes et t’enfoncer dans les océans de la colère. Si seulement tu me laissais panser tes blessures pour t’aider à guérir et te voir voler ! Si seulement …

Abandonner jusqu'à la folie ?

Le Sam 26 Juin 2010, 23:54  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Donner, c’est sacrifier pour l’autre une partie de soi. Savoir recevoir, c’est savoir apprécier le sacrifice de l’autre pour soi. Ces deux savoirs-faire sont nécessaire pour établir toute relation. L’un ne va pas sans l’autre.

Donner sans savoir recevoir blesse l’autrui. Celui qui donne se sent trahi, abandonné. Son coeur ne trouve pas de réponse à ce don. Il finit donc appauvri d’une moitié sans pouvoir la reconstituer seul.
Celui qui méconnaît le don est un aveugle du coeur. Quelle tristesse de voir un aveugle qui ne voit pas les richesses inestimables qui se trouvent à ses pieds !

Recevoir sans savoir donner détruit. Etre avare des richesses du coeur tue l’amour qu’on possède. Il devient un simple bien sans émotion ni saveur. Perdre le goût de l’amour, c’est perdre le goût de vie. Sans le don, autrui étouffe. Dépouillé d’une partie de son corps, il meurt. Etre riche de dons n’apporte rien si l’on regarde le donneur mourir sous ses yeux. C’est un homicide involontaire.

Combien d’entre nous sommes cruels ainsi ? Combien ai-je vu des personnes mourir par cette cruauté qui s’ignore !

Le quiproquo : vie choisie ?

Le Sam 26 Juin 2010, 23:34  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Combien choississent des vies qu’ils n’aiment pas vivre car peur de se lancer au point de tout perdre ?

Abandonner ou donner ?

Le Mer 23 Juin 2010, 03:26  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Un coeur peut-il encore donner quand il a trop donné sans retour ? Peut-il mourir par manque de dons ?

Quiproquo consentant ?

Le Mer 23 Juin 2010, 03:18  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Entre chacun de ses mots de réconforts féminins, chacune voit dans le visage de l’autre les inconvénients de leur situation actuelle. Elles se disent : "Ma vie n’est pas réjouissante mais la sienne n’est pas mieux... Dieu me garde de choisir la sienne !"

La célibataire voit dans l’union mal assortie un bonheur flétri trop tôt. Elle préfère vivre sa vie seule. La solitude a bien des désagréments. Son coeur ne bat pas au diapason avec un autre instrument. Personne n’est présent pour battre la mesure avec elle. Elle a l’impression d’être oubliée par tous. Pourquoi n’y a-t-il pas un autre coeur qui daigne s’accorder au sien ? Pourtant, elle demeure convaincue que sa liberté lui donne le choix d’un bonheur éternel. Mais encore faut-il qu’elle trouve l’harmonie avec un autre coeur !

L’amie accompagnée trouve dans son union quelque peu mal fagoté un confort artificiel. Cela lui apporte une stabilité affective précaire mais cela lui suffit bien. Dépitée de ses expériences peu productives, elle a abandonné sa quête de l’harmonie idéale avec un autre. Son coeur est peut-être devenu sourd et maladroit avec le temps, se dit-elle. Quand elle voit la solitude et le désespoir de son amie, elle est bien contente de trouver un compagnon et enfants en son logis. Au moins ne connaît-elle pas la solitude physique ! Mais son coeur demeure seul, alors elle chante en silence dans l’espoir d’entendre un jour une réponse.

Au final, toutes deux connaissent la solitude du corps et du coeur. Le corps ne trouve pas d’harmonie avec le coeur. Et le coeur recherche un autre pour faire danser les corps dans une harmonie divine, dans un seul et même rythme.

Co-confidentielles providencielles ?

Le Sam 19 Juin 2010, 04:32  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Il s’assoit au café. Il la regarde.

Elle s’assoit au café. Elle le regarde.

Mais qui attend-elle ?

Mais qui attend-il ?

Voilà que son ami arrive. Pourquoi doit-il le voir ? A quoi peuvent servir les épanchements d’un cœur ?

Voilà que son amie arrive. Pourquoi lui parler de trivialités ? Est-ce une manière de cacher cette solitude pesante ?

Doit-il changer de vie ? Cette vie si usante mais si confortable n’a-t-elle pas ses attraits ?

L’Amour est ce qui prend tant le cœur des femmes. Elle préfère le voir se positionner pour pouvoir s’en faire une idée. Le suivre ou le quitter ?

Que de questions se posent-ils !

Les amis les écoutent malgré le brouhaha du café.

Il se lève avec son ami.

Elle se lève avec son amie.

-Mathilde !
-Guillaume !

Les amis se connaissent.

-Bonjour
-Bonjour

Tous deux se saluent.

Bel hasard !

Vous voulez connaître la suite ? Prenez un verre et faites un pause au café...

F.a.n.t.a.s.m.e

Le Sam 19 Juin 2010, 03:59  sur Parler d'amour, 0 commentaire
F … comme faim de toi
A … comme avoir du temps avec toi
N … comme nourrir une intimité
T… comme tisser un rêve
A … comme avouer mon secret
S … comme sceller ce secret
M … comme mourir sans rien dire
E … comme enfermer ce rêve

Une acrostiche pour un être pour qui elle s’entiche sans pouvoir s’accro...stiche.

Les fantasmes demeurent dans les placards de nos coeurs, trop peureux de les vivre.

A mon amour que je blesse un peu plus chaque jour

Le Mar 01 Juin 2010, 09:34  sur Mille choses, 0 commentaire
Est-ce vraiment un amour que j’ai pour toi ou de la simple affection muée en tendresse ? Moi-même, je ne sais plus ce qu’aimer. Alors, je me contente de te sourire, de te faire l’amour et de raisonner mon coeur en me disant chaque jour que je t’aime.

En ce moment, tu crois que celui qui me désire est cet ami-là. Certes, je le désire comme lui me désire. Mais, comme toi, cette envie est une pulsion sexuelle poussée par la tendresse que j’ai pour lui. J’ai envie de le voir sourire, le voir soulagé. Je l’aime mais comme une soeur aime son frère. Je n’arrive pas à m’imaginer avec lui une longue relation.

Celui qui trouble mon coeur, peu de personnes le remarquent. Je t’en parle mais tu ne le sens pas. Ton attention est captivé par l’ autre. Et pourtant, c’est lui qui me fait vibrer et qui m’a poussé à tout te dire. Je ne sais si c’est de l’amour mais cet homme-là exerce une magie sur moi. On se parle peu. On se regarde peu. Pourtant, s’il venait me voir et qu’il me disait qu’il m’aimait, je quitterais tout pour lui.

Je suis si désolée de vivre avec toi avec cette vérité que tu connais.

Le silence du coeur

Le Mar 01 Juin 2010, 09:08  sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
Une tristesse envahit son cœur. Elle ne peut l’exprimer par des mots ou des larmes. Elle demeure silencieuse. Cette souffrance parcourt son être. Son secret demeure scellé. Une porte semble s’entrouvrir à la vue de ce bel inconnu. Mais son cœur apprivoisé à la comédie met un voile de politesse. Cette cordialité freine les passions de ce cœur maladroit.

Dans notre société, la folie amoureuse n’est pas acceptable. Il se doit être raisonnable au point de faire mourir son coeur. La société tolère l’amour sage et tendre, et non l’amour passionné d’une rencontre hasardeuse pour laquelle on voudrait tout abandonner. Y compris son âme.

Combien d’entre nous faisons cela ?

Rien qu'une fois

Le Mar 11 Mai 2010, 03:40  sur La séduction, 1 commentaire
Envie de toi,
Rien qu’une fois,

Pour être dans tes bras,
Ne plus être las,

Las de quoi ?
Las de ne pas être avec toi.

Une lettre d'amour particulière à un ami particulier

Le Mar 11 Mai 2010, 03:27  sur La déclaration d'amour, 0 commentaire
Cher ******,

Voilà que je t’écris cette confidence au cœur de cette nuit bien humide. Non loin de moi, mon compagnon, plongé dans un sommeil profond, pleure dans ses rêves. Ses larmes de douleur coulent à cause de moi. Mon cœur est de pierre, dit-il. Pourquoi ne me laisses-tu pas pénétrer dans ton univers ? Pourquoi m’écartes-tu de ton cœur ? Je t’aime et je souffre de ce manque de sentiment de ta part. Tu es bien cruelle. Voilà ce que dit mon compagnon. Hélas, mon cœur maintient cette distance de peur de connaître cette folie qu’est l’amour. J’aime sans aimer. L’homme avec je partage ma couche. Je l’aime pour son affection pour ma part. J’ai cédé sous le poids de son amour sans m’être jamais demandé si je l’aimais du fond de mon cœur. J’aime lui faire des caresses. J’aime sa présence. J’aime avoir des rapports sexuels avec lui. Malgré tous ses signes, il sent une distance entre nous. Je lui parle de compagnes de jeu potentielles. Cela ne l’amuse pas car il ne peut faire partie de ses jeux interdits. Il me traite d’égoïste. Tu ne cherches que ton propre plaisir ! Et moi, que suis-je à tes yeux ? Qu’un simple objet sexuel ! Mon compagnon a bien raison. A mes yeux, c’est un bel objet sexuel. Mais tous les flots de cyprine que je déverse actuellement viennent de divers fantasmes. J’imagine bien d’autres choses. Il le sent qu’il existe une distance entre lui et moi mais il ne sait pas quoi. Maintenant, je vais t’expliquer, mon cher ******, pourquoi je crée cette distance.

As-tu, mon tendre ami, été amoureux ? Moi, je l’ai été une fois au point de vouloir mourir pour cette personne. J’ai été folle amoureuse. Trop prolixe, ma maladresse m’a tuée. Cet amour m’a beaucoup blessée. Mon compagnon actuellement s’est toujours moqué de cet amour de jeunesse. Toutefois, il n’a jamais essayé de comprendre les conséquences de cet amour déçu. Depuis cet amour solitaire, je me suis jurée de ne plus jamais vendre mon cœur à un homme. Si je ressentais quelque affection pour l’un entre eux, mon amour ne serait que partiel. Ce serait un amour raisonné raisonnable. Mon amour actuel est un amour raisonné raisonnable. Il ressent toute la folle passion que peut souhaiter une femme au point de laisser passer tous mes écarts de conduite. C’est pour beaucoup l’home idéal. Justement, c’est ce genre d’homme qui me plaît de faire souffrir. On dit toujours qu’on ne se rend pas compte des merveilles qui nous sous ses yeux. Je veux qu’il trouve quelqu’un qui le mérite. Alors, je le fais souffrir autant que j’ai souffert d’un rêve de six ans. Je veux qu’il me quitte. Je veux le voir heureux avec une femme qui saura lui rester fidèle de corps et de cœur. Le mien est trop déçu car il n’éprouve plus de passion mais seulement que de la tendresse à son égard.

Pourquoi mets-je des barrières entre toi et moi ? Crois-tu pouvoir me rendre heureuse ? J’ai repoussé tes avances, tes tendres caresses car je ne veux pas que tu vives avec la même douleur que mon compagnon actuel vit. Ton cœur est si fragile qu’il ne supporterait pas le choc. Crois-moi, je suis quelqu’un de trop instable pour toi. Ne confonds pas « amour » et « désir sexuel ». Mon tendre ami, ton pucelage m’excite, je te désire. Depuis que je t’ai vu entreprendre des caresses poussées, je te vois comme un homme plein de désirs. Cela m’amuse mais me fait peur car je ne veux pas que tu tombes dans les pièges de ton cœur. Ces derniers temps, je fantasme beaucoup sur toi. Je rêve que tu me prennes, que tu me susurres de mots doux, que tu me caresses longuement. Toutefois, tout cela demeure du fantasme sexuel plus que de l’amour. Mon homme se doute que tu es présent dans mon esprit. Il sait que tu occupes une place particulière dans mon cœur. Cette place privilégiée, il en est jaloux. D’où vient ce privilège que tu occupes dans mon cœur ? Tendre ami, cette place vient de l’innocence de ton cœur simple.

Mon ami, garde cette innocence pour la plus belle des femmes et non pour une souillon comme moi.
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Solina

Ecrivain plutôt noctambule, il préfère laisser le doute sur son identité. Il aime laisser parler les mots de son coeur le soir. Il croit que les mots, une fois libérés de leur usage diurne, respirent. La nuit, chacun révèle mieux ses sens à travers leurs mumures.

Tout à propos de Solina

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Mille choses 10 sur 731 1.37 % 22.73 %
Un monde parfait 9 sur 247 3.64 % 20.45 %
Parler d'amour 8 sur 415 1.93 % 18.18 %
Les liaisons sulfureuses 4 sur 276 1.45 % 9.09 %
L'amour en vrac 3 sur 813 0.37 % 6.82 %
La vie à deux 3 sur 185 1.62 % 6.82 %
La séduction 2 sur 210 0.95 % 4.55 %
La déclaration d'amour 2 sur 132 1.52 % 4.55 %
La première fois 1 sur 94 1.06 % 2.27 %
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