Tu m’as appris l’attente, quelques fois, angoissée.
J’avais soif de proximité...
Tu m’a appris l’espace du désert, sans arrêt.
J’aimais boire la douceur de tes mots...
Tu m’as appris à entendre le silence.
J’aimais l’azur de tes yeux...
Tu m’as appris à plonger dans les cieux mouillés.
J’aimais tous ces hazards où l’on se retrouvait...
Tu m’as appris à ne plus t’espérer.
J’aimais cette union de nos êtres...
Tu ne m’as pas appris à m’en passer.
Ecrit le
Jeu 08 Déc 2005, 14:00
par dolce vita,
0 commentaire