Qu’ils déposent sur elle l’envie comme un fardeau
Comment dire à ta peau qu’elle éblouit mes yeux
Qu’elle éveille en mon antre un désir douloureux
Comment dire à tes mains que je les sens brulantes
Que ma peau les désire éreintée par l’attente
Comment dire à ton corps que je ne connais pas
Que mes mains désirantes le connaissent déjà
Qu’elles voudraient le toucher, l’accueillir, l’émouvoir
Le faire vibrer sans fin, abandonné au soir
Comment dire à ton âme que mon coeur ne sait rien
Il est lové, serein, au fond de son écrin
C’est mon corps qui te parle, libérant par mes mots
Ce trop plein de tension promesse de renouveau.
Ecrit le
Jeu 16 Nov 2006, 04:29
par jatea,
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