Mais qui es-tu, ma foi, si loin de mes pensées ?
Tu t’effaces en moi, sans doute, as-tu changé ?
Et ton cœur et ta voix, mon âme en est privée.
Comme je t’ai attendu ! Comme je t’ai espéré !
Parfois n’y croyant plus, souvent désabusée ;
Mais mon cœur tant et plus, ne s’est jamais lassé
Au calice il a bu, il n’en a rien laissé.
A présent, dans le soir, un cri soudain s’élève,
Il fait nuit, sombre et noir, mon nom, dit-on, est « Eve »
Elle veut tout laisser choir, abandonner son rêve,
Non pas par désespoir mais vidée de sa sève.
Sur la berge endormie, je me suis retrouvée,
Je t’ai pleuré, ami, dans les bras de Morphée,
Tu me disais « s’Il vit » et je te souriais,
Dans mon rêve joli, l’Amour nous unissait.
Ecrit le 
		Jeu 16 Mars 2006, 22:16 
		par dolce vita,
		0 commentaire
		
		



		L'amour, le vrai, est solitaire parce que souvent incompris de l'autre. Et pourtant, nous vivons à deux. Pour aller où ? Pendant combien de temps ? Avec quels rêves ? Scènes de la vie quotidienne... à deux, réflexions sur la vie... à deux, mais vous écrivez... tout seul. 
		
	








