C’est sous sa jupe que la belle,
au confin de ses cuisses blanches
enrobées de dentelles,
faisait voir ses hanches
et cette forêt brune, épaisse,
où l’on pouvait saisir
une poignée de poils (tout un empire !)
mélés de sucre et d’ivresse.
Sous ce voile plein d’odeur
la belle cache, indiscrête,
une alcove secrête
qu’on ouvre comme un voleur,
avec doigté et douceur.
C’est une bouche, une entaille,
un creux d’or rose,
fouillis d’entrailles
qu’elle expose,
entrebaille,
cerné de lèvres en prose
qu’on pouvait lire en braille.
C’est une fleur marine,
une mer glycine,
amande suave,
orchestre de lave,
source épaisse et nue
dans sa chair fendue :
plaisir éblouit où l’on plonge,
fenêtre ouverte à tout les songes...
© Cyr
Ecrit le
Sam 02 Avril 2005, 15:52
par cyrpoete,
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Fantasmes inavoués, désir incandescent ou rêve d'une nuit... Sans vulgarité, vous nous faites part de ces moments torrides où les sens l'emportent sur la raison. Qu'il s'agisse de poèmes érotiques, de récits sensuels où de textes coquins, soyez brûlants et restez tendres.









