Froid devant tous vos rires, glacé devant vos larmes.
Vous passez devant moi, ne regardant que vous.
J’écoute sans émoi vos délires les plus fous.
J’ai suivi vos humeurs et j’en parle aujourd’hui,
Témoin toutes ces heures de vos moindres envies.
Je vous ai vue sourire, dans vos plus beaux atours,
Savamment maquillée, parfumée pour l’amour
Et revenir heureuse, lorsque naissait le jour,
Débraillée mais riante, parfumée par l’amour.
Je vous ai vue pleurer, vos mains autour de moi
Déchirée de douleur, dans de longs cris sans voix.
Et vos pas malhabiles je les ai vus aussi,
Imbibés de l’alcool et par lui abrutis,
Vous injuriez l’image que vous voyiez en moi
Que je vous renvoyais sans que mon coeur saignât.
Si vous souhaitiez réponse il ne fallait pas choir
Devant mon être plat, devant votre miroir.
Ecrit le
Mer 08 Fév 2006, 18:15
par l'homme de sable,
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