J’ai approché fiévreux, un pays inconnu
Pris un avion volé pour la rejoindre mieux
Inventé pour elle des jours jamais plus vieux
Je voudrais le lui dire, comme si elle avait toujours su
La serrer dans mes bras sans bruit et sans chahut
La couvrir de caresses et de mille tendresses
Ne danser rien qu’avec elle des nuits au goût d’ivresse
Je voudrais le lui dire, comme si elle avait toujours su
Lui dire des mots d’amour, de ceux qu’on a vécus
Poser chaque syllabe sur ses lèvres sucrées
Construire sur des je t’aime la vie qu’elle a rêvé
Je voudrais le lui dire, comme si elle avait toujours su
Lui raconter les joies qu’en moi elle a cousues
Que quand elle n’est plus là, les heures comptent double
Que j’ai dessiné pour elle tout un monde sans eaux troubles
Je voudrais le lui dire, comme si elle avait toujours su
M’allonger tout près d’elle je n’en demande pas plus
Prendre sa main dans ma main, la poser sur mon cœur
J’ai caché quelque part ces instants de bonheur
Je voudrais le lui dire, comme si elle avait toujours su
Jime
Ecrit le
Mer 13 Juin 2012, 10:39
par Jime,
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A l'aube d'une histoire, alors qu'on se connaît à peine, mais que l'on voudrait en savoir tellement plus, alors qu'on se désire peut-être et qu'on voudrait en être sûr, au tout début il y a ces présentations avant la valse et à un moment on en vient à parler d'amour. C'est délicat, on est hésitant, prudent surtout. Et si l'autre aimait autrement ? Petit clin d'oeil aux apprentis séducteurs ... Parler d'amour, voilà ici une étape primordiale de la fusion. Il est inutile de faire semblant. Ça vient, ou ça vient pas. Si c'est fait en force, l'autre le sent et rebrousse. Parler d'amour, d'accord, mais simplement, alors.









