il y a mon amour
qui te porte
qui te suit par tous les temps
que tu trouves toujours
à peine éveillée
t’accompagne dans ta journée
veille sur ta nuit
garde ton sommeil.
J’ai appris à le brider
à ne pas le laisser t’envahir
à ne pas s’inviter au cœur de ta vie
là, où il n’est pas espéré.
J’ai lâché prise
avec mes envies d’être là
où tu ne veux pas que je sois,
avec moi auprès de toi
plus souvent
pour construire
un peu de cette vie.
Je t’aime de près, de loin
tu es au creux de moi
tu fais partie de moi..
Je t’aime, je regarde ta vie,
ton chemin entre lui et moi
et ton pas mal assuré,
tes errances, tes doutes,
au bord du renoncement quelquefois
tant la peur, tellement la douleur...
Je t’aime, j’écoute tes questionnements
perdus dans tes silences,
ta voix si pâle de crainte
en réponse à la mienne
qui parfois s’éteint.
Je t’aime depuis tout ce temps
malgré le vent
les bouleversements
malgré tout
oui, malgré tout...
alors je t’offre ce que tu veux de moi
et je garde ce que tu ne veux pas.
Ecrit le
Lun 16 Oct 2006, 10:38
par danslalune,
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A l'aube d'une histoire, alors qu'on se connaît à peine, mais que l'on voudrait en savoir tellement plus, alors qu'on se désire peut-être et qu'on voudrait en être sûr, au tout début il y a ces présentations avant la valse et à un moment on en vient à parler d'amour. C'est délicat, on est hésitant, prudent surtout. Et si l'autre aimait autrement ? Petit clin d'oeil aux apprentis séducteurs ... Parler d'amour, voilà ici une étape primordiale de la fusion. Il est inutile de faire semblant. Ça vient, ou ça vient pas. Si c'est fait en force, l'autre le sent et rebrousse. Parler d'amour, d'accord, mais simplement, alors.









