Emotions en S...quisse.

Je te guette depuis quelques instants déjà. Le calme ambiant me permet de te rêver, de t’espérer. Quel doux moment que cette attente.

Enfin tu es là, tendre et amoureux. Le simple contact de ta main sur ma joue m’électrise. Je prends ton pouce entre mes lèvres, le caressant de ma langue en noyant mon regard dans le tien...J’en veux plus et tu le comprends. Le baiser que tu me donnes est brûlant, ta main experte s’égare dans mon décolleté. Je te désire comme jamais et t’attire contre moi. Mais tu te sauves de mes bras, tu me soumets à ton jeu. C’est toi qui décide aujourd’hui dirait-on.

Je suis allongée sur le banc, sa rudesse tranche avec la douceur de tes mains qui me taquinent. Allant et venant sous ma robe, de mon ventre à mes cuisses, en un affolant ballet, qui me rend demandeuse d’une caresse plus intime. Comme une , tes doigts glissent sous mon string. Je suis ruisselante et mon coeur bat à se rompre. Les soubresauts de mon corps s’accentuent lorsque je sens tes lèvres sur mes seins tendus, offerts. Tu les inondes de baisers. Je te sais avide et je suis insatiable. Rapidement, tu te déshabilles, j’en profite pour détailler ce corps qui m’attire tant, et là, enfin, tu t’allonges sur moi. Mon impatience est telle que je me glisse, sans attendre, sur ton sexe dur et gonflé de plaisir. Ce simple geste déclenche en moi une vague de sensations intenses qui me submerge presqu’instantanément. Attentif à mes réactions, tu sais que je suis au bord de l’abîme orgasmique et jaillissant en moi, tu nous y propulse...ensemble.

Le vent tiède court sur nos corps encore enlacés, et je me souviens alors de l’endroit où nous sommes. Dans ce square, resté désert, fort heureusement, le temps semble s’être arrêté. Dans cette torpeur qui nous envahit, j’ imagine notre prochaine rencontre en caressant tes cheveux. Qui de nous deux fixera le prochain rendez-vous?

S.
Mar 24 Août 2004, 08:45 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Une route dans les étoiles.

Pour en revenir un peu aux lieux de rendez-vous inhabituels (si vous le permettez!)

Je me souviens comme si c’était hier de ce rendez-vous si particulier. Ce jour-là, je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore dans mes draps, en voyant défiler les heures sur le cadran de mon réveil.
N’y tenant plus, je me suis levée, et sans tenir compte qu’il était deux heures et demies du matin, j’ai appelé l’homme responsable de mon insomnie.

Je n’ai pas eu l’audace de lui demander si je le réveillais, je n’ai pas pris la peine de m’excuser de l’heure indue, j’ai juste annoncé un "Je ne peux pas dormir, j’ai envie de te voir" laconique.
Le fait que nous étions séparés d’à peu près cent kilomètres ne semblait pas m’effleurer non plus!
J’ai adoré sa folie en à la mienne sous la forme d’un seul mot :"Où?"

J’ai filé me changer, me coiffer, me maquiller, je voulais être jolie même en pleine nuit! Je souriais de mon aplomb car le lieu où je lui avais donné rendez-vous n’était pas banal!

Sur l’autoroute qui reliait nos villes, je lui avais indiqué la sortie 23. A cet endroit, après avoir roulé quelques centaines de mètres sur la gauche, on découvrait un chemin carrossable, long de quatres kilomètres, s’enfonçant parmi les champs et absolument pas éclairé!
La seule lumière perceptible provenait des étoiles et de la lune.
Pas une maison, pas un arbre à l’horizon. Le ciel semblait se confondre avec la terre.

Je me rappelais m’être égarée là, un soir et j’avais été frappée par l’ambiance. Je m’étais sentie si petite sous la voûte étoilée, presque absorbée par elle. Cela m’avait rappelé ma visite au planétarium lorsque j’étais étudiante.

C’est là que je voulais retrouver l’homme qui squattait mes pensées. Je désirais lui faire partager la magie de l’endroit, j’espérais enfin goûter ses lèvres, sentir ses bras autour de moi...et avoir l’impression d’être en plein ciel!

J’ai pris la voiture, et écouté ma musique préférée pendant le trajet.
Lorsque je suis arrivée, il m’attendait déjà.
Il est venu vers moi, m’a prise contre lui comme je l’avais rêvé. Il ne disait rien mais je le sentais réceptif au lieu, j’avais réussi à l’émouvoir!
Enfin il a souri, m’a traitée de "petite folle"...et j’ai adoré.


Syolann
Jeu 19 Août 2004, 17:09 par syolann sur La séduction

Deux ans après...

Petit bout,

Demain tu souffleras ta deuxième bougie, deux ans déjà que tu enchantes ma vie, tous les jours, un peu plus. Moi, j’ai trente et un an, un âge clé à mes yeux! Plus vraiment une "petite jeune", pas non plus une "has been", mais c’est là, où tu commences à bien te connaître. Tu ne sais pas encore forcément tout ce que tu veux, mais tu ne sais que trop bien ce que tu ne veux plus!

je ressens aujourd’hui le besoin de me "présenter" à toi. Quand tu seras en âge de me lire, tu seras sans doute étonnée du terme choisi et pourtant, je n’en trouve pas d’autre plus adéquat. En effet, bien que je sois ta maman et que le lien qui nous unit soit immuable, il n’est pas un gage de connaissance. Combien de mères restent un mystère pour leur enfant? J’ai eu la chance d’en avoir eu une exceptionnelle. Je constate, tous les jours, à quel point son éducation me sert. Maman m’a vraiment armée pour tout! Je peux affirmer aujourd’hui, que, quoiqu’il arrive de difficile ou douloureux, je resterai debout. Parce qu’elle m’a construite avec le ciment de l’amour, de la confiance et de la communication. Parce qu’elle m’a acceptée différente d’elle. Parce qu’elle a aussi voulu apprendre de moi. Je lui dois tout ce que je suis.

Je voudrais te transmettre ce merveilleux cadeau qu’est l’accomplissement de la personnalité. Bien que je m’appliquerai toujours à te respecter, je tiens à m’excuser d’avance pour toutes les erreurs que je ne manquerai pas de commettre...par trop d’amour.

Je te raconterai des moments de ma vie, ce qu’on appelle pompeusement "l’expérience". Tu en feras ce que tu voudras mais secrètement, j’espère qu’ils te donneront un début de quand tu te poseras des questions. J’ai envie que tu saches ce qui m’a rendue heureuse ou blessée, ce qu’est ma définition du bonheur, ce que je pense de l’amour (Bien que je puisse déjà t’affirmer qu’il fait tourner le monde).
Bref, te livrer ma vérité pour que tu puisses créer la tienne.

Je suis ton commencement et une partie de ton histoire...
Comme je voudrais que ce soit une certitude de ton bonheur futur.


Syolann
Mer 18 Août 2004, 00:48 par syolann sur L'amour en vrac

La lettre

Le texte qui suit est une adaptation partielle, du moins pour le début seulement , d’un texte que je postais pour Maria, une talentueuse membresse du site de notre ami MasterGraham. M’étant pris d’affection pour la que je lui fis, je ne résiste pas à l’idée de vous la faire partager.

Cet après-midi là, Maria arriva en pleurant dans le salon où sa mère travaillait sur une layette pour le futur et prochain petit frère de Maria. Elle se jeta dans les bras de sa maman en sanglotant, ne cessant de répéter que ce n’était pas juste et que le monde était méchant. Que quand elle serait grande, elle changerait cette injustice. Et force de sanglots déchirants et mouillés.

La maman de Maria caressa la tête de sa fille enfouie dans son giron pour la consoler. Elle oublia un instant son ouvrage, et prit sa petite fille contre elle en lui caressant les cheveux.

-Allons, Maria, qu’est ce qui te rend si triste ?

Maria renifla entre deux sanglots, et le temps de reprendre sa respiration, elle expliqua à sa douce maman.

-Hier, j’ai vu un papillon à la fenêtre. Il n’était pas beau, pas comme ceux que je vois d’habitude dans le jardin. Il était gris, et il tapait contre la vitre.

Elle éclata en sanglots encore une fois, et poursuivit son récit.

-En plus, il avait une aile cassée. Papa m’avait dit un jour que si on voyait un animal souffrir et qu’on était convaincu qu’il allait mourir, alors il était de notre saint devoir d’homme d’achever ses souffrances. Et il a dit, qu’il fallait le faire, même si on avait peur, même si ça nous rendait triste.

-Et alors, tu as aidé ton ami papillon à ne plus souffrir Maria ? s’enquit sa mère une fois de plus émerveillée par les valeurs de sa fille.

-J’ai voulu, mais avant que je le fasse, il est mort tout seul dans mes mains.

-Ah. Et c’est ça qui te rend si triste ?

- Non, c’est la lettre qu’il m’a envoyé...

-Qu’il t’a envoyé ?

La petite Maria s’écarta, et fouillant dans la poche de sa petite robe sortit une lettre. Elle la déplia sous les yeux incrédules de sa maman - A-t-on jamais vu un papillon écrire? - et lui tendit le bout de papier déplié.

La maman chaussa ses lunettes et lut la mystérieuse lettre que sa fille avait reçue.
Ven 09 Juil 2004, 16:31 par PetitPrince sur Un monde parfait

tic tac

Tic tac, tic tac, le manège incessant des aiguilles du réveil, ne fait que me rappeler qu’une nuit de plus je ne dors encore pas. Que fait-il ?
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :

- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !


Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Lun 07 Juin 2004, 13:03 par alhana sur L'amour en vrac

Le coeur en volée

Le coeur en volée…
( texte retouché)


Cherry Baby
… en robe bleue
En statue savoureuse
Sur la terrasse du boulevard

En chute incontrôlable
La vie en roses
Tu emboîtes le pas
Le Dow Jones
Sur mes talons hauts
Nos coupes aux lèvres
Correspondent-elles?
Sas ouvert! Thriller!
En …arrière-cour
À me faire rougir


Un peu


Beaucoup


Passionnément


À la folie


papillon
Sur un vol libre

Un coeur c’est bien
Mais deux c’est mieux
Comme nulle potion ailleurs
Page d’amour à chaque gorgée
Sonate pour cœurs
Et l’âme en blues
Une étoile amoureuse
Clins d’œil sur scène!
Swing feeling & Playa Villa
C’est la fin du monde!


mOTSaRT
Mer 02 Juin 2004, 02:51 par mOTSaRT sur La séduction

Premiers mots.

J’en ai rêvé de votre , ma raison refuse, mais mon coeur
accepte et veut y croire. Que pour vous aussi,
votre émotion était grande devant ce spectacle au point de me faire
proposition d’un après-midi en votre compagnie. Si nous nous
Retrouvons et pouvons à loisir parler de peinture,
nous extasier, nous prendre au jeu de l’artiste
devant tant de beauté. Alors nous laisserons parler notre imagination en effleurant
ce magnifique nu plein de charmes de
Botticelli, où je rencontrerai encore une fois mon maître.
Prenez votre temps, rien ne presse, j’ai besoin quant à
moi de goûter chaque parcelle de ce moment qui sera
dans ma découverte de l’art
un merveilleux souvenir que je rangerai soigneusement dans un
coin de ma mémoire.

Je suis très impatiente de
vous retrouver. Enfin je
sucerai toute l’essence de cet artiste et pour terminer
la journée, je serai ravie de découvrir votre demeure et de partir sur une autre or-
bite guidée par vos soins.

La marquise
Dim 30 Mai 2004, 19:10 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Interrogation

manque les s à mes questions,
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,

dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe aimer ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?

je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....

est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait d’être enfin heureux ?

le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste réalité
de nos vies croisées...

en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....

pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....

la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des beaux, des violents,
pour quelle raison j’arrive à aimer
plusieurs âmes, à en crever ?

tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !

alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
Dim 18 Avril 2004, 18:58 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Errance sur les rives de l'incertitude

4h est loin encore,
demain c’est déjà aujourd’hui,
moins loin, mais encore si loin d’attendre encore un peu.
Le sommeil toujours fini par l’emporter,
et d’hier, aujourd’hui et demain
il ne fera plus qu’un.

4h est loin encore,
demain est déjà aujourd’hui,
d’incertitudes il demeure,
d’inattendu il aurait pu être.
Les cartes n’ont peut être pas de valeur identique
suivant qui les tient en main.

4h est loin encore,
si proche pourtant,
mais si inconnu, si insondable.
4h et Paris dormira encore un peu,
au loin, si loin de tout autre destination.

4h c’est bientôt,
1h, 60mn, 3600 secondes,
et de temps au détail s’agrandit alors sa distance,
d’interrogation sans ,
de pourquoi et de non.
4h c’est du rêve,
4h n’est peut être pas réalité,
4h sera peut être éphémère de ce jour.

4h et toujours 4h, qui,
telle une horloge de ses tic tac,
éloigne obsessionnellement le sommeil.
4h et le temps qui passe,
4h et la fuite peut être,
4h et les je veux,
mais les pourquoi aussi qui agressent.

4h et ce sera l’instant alors,
d’affronter ou de sombrer.

4h et s’il n’est pas trop tôt,
il pourrait être trop tard.

4h et je ne sais plus,
4h s’il l’était déjà,
4h de temps écoulé,
4h de temps perdu,
4h de rapprochement,
4h aussi l’éloignement.
4h le risque se paie
4h ne vaincra pas pour autant.

4h, 4h, 4h,
un chiffre,
une lettre,
et tout semble tenir à ce fil.

4h, 4h, 4h,
telle une montagne à gravir,
et d’une falaise à plonger.

4h, 4h, 4h,
pourquoi pas,
soyons fous et osons.

4h, 4h, 4h,
le temps s’égraine encore et toujours,
irrémédiablement.

4h, et le sommeil l’emporte,
4h, si proche du temps,
4h, la peur au ventre,
4h, la fuite en avant,
4h, affronter est trop dur,
4h, le doute sera-t-il alors vainqueur?

4h, je vous quitte,
tous les dormeurs ne seront pas présents,
sur les heures qui s’en suivront,
les distances glisseront,
le temps s’ecoulera encore,
et les questions s’envoleront.

4h, Paris dort encore,
4h, je m’endors.
Sam 20 Mars 2004, 15:45 par Ri1kedesBêtises sur L'amour en vrac

L'antichambre de l'enfer...

Le ciel étoilé s’offrait devant leurs yeux, la lumière de la lune passant par ce plafond vitré éclairait son visage. Il la regardait, elle fermait les yeux, un sourire sur ses lèvres, son corps luisant encore de ses ardeurs. Comment s’était-il retrouvé là? Comment avait-il pu parcourir 700kms pour passer une nuit avec elle? Il avait beau tenter de se souvenir de leurs premiers mots, essayer de trouver ce qui l’avait envouté, il ne comprenait pas. Elle l’avait fait sourire, elle l’avait étonné, il l’avait trouvé intelligente, belle,... à croquer ...

Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de , ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis longtemps. Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.

Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...

- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...


La marquise... mi ange........ mi démon
Mer 10 Mars 2004, 23:31 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

La guerre des sexes !

Il y a deux fronts. Le front des citations à caractère macho, et Le front des citations à caractère féministe. Dans les deux contextes une seule règle : les citations doivent s’enchaîner les unes en des autres, comme si un fil conducteur les liaient entre elles.

C’est tendrement sympathique, rendez vous sur le forum des citations pour entrer dans ce nouveau jeu littéraire.

Mais, par pitié, travaillez vos titres, la saveur d’un texte devient tristement médiocre si son titre l’est aussi.
Mar 24 Fév 2004, 22:23 par PetitPrince sur Edito

Guerre des sexes, coté femme ...

tsur C’est quoi ces derniers messages que je viens de lire?
On philosophie bassement sur les femmes ? colere On espère passer outre la clairvoyance de la marquise? huh

Bon, puisque ces messieurs aiment parler des femmes... voici une petite ... qui explique pourquoi nous sommes ce que nous sommes...

Citation:
Les femmes préfèrent être belles plutôt qu’intelligentes car chez les hommes il y a plus d’idiots que d’aveugles.




La marquise...qui va pas se laisser faire... non mais doute
Mar 24 Fév 2004, 17:25 par la marquise de sade sur Citations

Amer est l'amour

Qu’il est douloureux d’aimer sans retour.

Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.

Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…

La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.

Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de fut bien entendu expliqué le lendemain même.

Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.

Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Mer 04 Fév 2004, 13:06 par PetitPrince sur L'amour en vrac

ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?

MaStErGrAhAm a écrit:

Question de ca, en me trimballant sur le chat j’y ait vu des phenomenes d abruticité (ca se dit ca? pas sur passur2 ahmoui ) notoire qui m’ont valus quelques moments de fou rire....

La stupidité masculine vue sous son meilleur angle...


On dit "abrutissement" amuse Mais vu le haut grade que certains ont acquis, je crois que tu peux employer "abruticité" ils ne verront pas que ça n’existe pas Diable

Quant aux moyens de séduction utilisés sur les rooms par ces messieurs, une question subsiste... tsur
Pourquoi continuent-ils dans cette voie, s’ils ne récoltent que des rateaux... à moins que... certaines de mes congénères répondent positivement à leurs méthodes cling

La marquise... euh.... en quête de ??
Lun 02 Fév 2004, 17:53 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

Folie

Fou mon désir de te voir ?
Sage ta "A ce soir ..."

Folle ma nuit dans tes bras,
Sage ma patience avec toi.

Fou de dire "Demain est à nous"
Sage de le dire malgré tout.
Jeu 29 Jan 2004, 19:05 par PetitPrince sur Citations
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La citation d'amour

Qui t'aime te fait pleurer ; qui te hait te fait rire.

Proverbe espagnol.

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