Mont des brumes (5)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Frédéric n’hésita pas à frapper à la porte de la maison, se sachant attendu. Il avait ajusté sa tenue, resserré son noeud de cravate, lissé sa mèche rebelle, respiré un bon coup comme avant la plongée. La porte s’ouvrit sur une ombre menue qui lui fit signe de la suivre. La pénombre des lieux ne lui permettait pas de voir qui l’invitait de la sorte. Il fut conduit ainsi jusqu’à l’atelier baigné, à cette heure, d’une lueur rosâtre qui venait de la baie vitrée, surplombante. « Je n’ai pas pu dormir », lui dit l’ombre qu’il reconnut pour l’étrange jeune femme qui l’avait reçu, il y avait moins d’une semaine. Elle portait un déshabillé et ses traits tirés prouvaient qu’elle disait vrai. Elle le regarda avec attention et à brûle-pourpoint, lança :
- « Qui a fait cette toile, ce n’est pas lui n’est-ce pas ? ».
Il la regarda à son tour, ne sachant que faire, que dire, où poser les yeux...
- « Je ne puis pas vous répondre », murmura-t-il...
- « Bien, votre silence est un aveu. Je ne sais pas encore qui a fait cette toile, ce chef-d’œuvre.. Mais croyez bien, Monsieur, qu’un jour je le saurais et... »
Elle ne pût poursuivre, mû par une énergie soudaine, il lui avait pris les mains et l’implora :
- « De grâce, Madame, quoique vous découvriez, faites-moi la promesse de n’en rien dire. »
- « Votre supplique est charmante, or, elle me prouve une fois de plus, combien le monde se trompera en adressant à l’un les éloges revenant à un autre... ». Elle ne s’était pas dégagé de l’étreinte qui les troublait tous deux. Il précisa à voix douce :
- « Oh, mais, peut-être est-ce que le peintre a d’autres motivations en peignant que la gloire... »
- « Sans doute, il d’un peintre immatériel et qui se nourrit de lumière, de beauté et de grâce », se moqua-t-elle gentiment.
Elle le regarda plus attentivement encore, essayant de deviner dans l’ombre évanescente l’homme qui lui faisait face. Ils restaient là tous deux, proches à sentir leur souffle...
- « Vous peignez, vous même n’est-ce pas ?" , chuchota-t-elle sur un ton qui se voulait anodin.
- « Oui, certes.... » souffla-t-il, soudain troublé. Malgré sa carrure impressionnante, elle le sentit rougir comme un petit enfant pris en faute. Elle n’hésita pas :
- « Ecoutez, j’ai une proposition à vous faire.... », ses yeux brillèrent avec intensité, alors qu’elle lançait sa bombe. Il resta sans voix.
Elle lui fit prendre place sur un fauteuil auprès d’elle en s’enveloppant de son mieux du long châle qui recouvrait sa nudité. Elle sentait encore ses mains toutes brûlantes de leur étreinte...
Elle allait argumenter près d’une heure avant qu’il n’accepte. Elle allait l’introduire, malgré lui, dans le tout Paris. Son idée, elle le savait, ne pouvait échouer.
Elle le raccompagna sur le pas de la porte sans qu’Augustine ne sorte de sa cuisine, trop occupée à plumer une volaille et à discuter avec Jean, l’homme de main... Ainsi, leur rencontre resterait secrête. Tant mieux. Lorsqu’il fut sorti, elle s’adossa à la porte et mit une main sur son cœur, qu’elle ne maîtrisait plus. Un sourire très doux inonda son visage.
Dehors, le jour avait pris de l’assurance. Frédéric, la toile sous le bras, ne sentait rien d’autre que la chaleur qui, de ses mains, inondait son corps, son coeur, son âme...
Ven 02 Juin 2006, 10:14 par dolce vita sur Histoires d'amour

Entre réel et virtuel

Quand je suis trop seule j’écris... J’écris beaucoup. J’écris aussi par nécessité. Mais c’est une autre histoire. Lorsque je suis trop seule, j’invente ou plutôt je devine. Je devine ces nous deux qui ne sont pas, qui ne sont plus et qui ne seront peut-être jamais ailleurs que sur du papier virtuel, bleus sur fond blanc, cet amour infini... Lorsque j’ai envie de te dire : « viens » et que je reste seule, pour ne pas crier, pour ne pas pleurer, pour ne pas désespérer, je nous dessine. Parfois sous une lumière aveuglante d’autres fois en demi-teinte. Mais c’est toujours de nous dont il . Toujours nous par, avec et en amour. Une fois de plus, je te parle mais tu ne réponds pas. Je t’espère et je ne te vois pas... A ces illusions de nous deux auxquelles j’aurais tant voulu croire et qui me blessent je voudrais donner congé. Pour elles, pour toi, pour moi. A cette vie d’amour qui me fuit ou que je fuis peut-être sans trop bien le savoir, je voudrais aussi dire au revoir. De ces trop longues rêveries je voudrais me séparer et poursuivre ma route pas à pas. Mais la fantasmagorie s’est emparée de ma vie et je suis devenue un écrivain virtuel dont les songes sont bien réels...
Mar 28 Mars 2006, 20:37 par dolce vita sur Amour internet

Sens.

les histoires d’amour connaissent quelquefois des "sens" ou des "sans" bien douloureux ..
Il est tout au fond de moi, je l’aime d’un amour absolu au pays de l’utopie ..
parce qu’il d’un amour à sens unique ..
un amour sans retour, sans espoir...
un amour non abouti...
quand mes je t’aime restent sans réponse
Le bon sens voudrait que...
je me plie au sens unique
et que ce soit à bon escient...
Trafic sans influence.
Mais, c’est pourtant insensé
la distance de l’interdit,
qui sépare l’essence de l’esprit,
l’empire des sens,
le prix du sang,
le pire du sens ..
ou le pire du sans.
Il imprime mon absence
quand lundi fait rance
et déprime ma seule chance...
le sixième encense le sans..
il dit : ne pas se taire :
sans interdit, je le dis ..
Je t’aime...
Ca te gène ...
J’attends que les larmes viennent
Sans que jamais rien ne les retienne..
Dim 05 Fév 2006, 00:17 par Luna_Lou sur Histoires d'amour

baladeuses mes mains?

Tout est prétexte à la balade pour mes mains.
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…

Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais seulement pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déboutonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton bouton…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du bout de ma langue, je cueille ton plaisir…
Ven 30 Sep 2005, 21:52 par danslalune sur Mille choses

La bonne journée

Cette journée, elle ne commence pas vraiment bien. Il est plus de onze heures lorsque je me réveille maladroitement, le corps encore usé, et surtout les oreilles agressées par une fanfare qui joue des airs des années 30. C’est donc maussade que je me dirige vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Le goût velouté d’un yaourt de soja à l’abricot, l’acidité agréable d’un thé au citron dans lequel je trempe mes petits biscuits aux céréales me titillent les sens, l’éveil pointe son nez. Mais toujours ses cuivres tonitruant accompagnés de je ne sais quel accordéon et petit tambours. Je consultes mes mails, me promène sur quelques sites en finissant mon thé, lorsque la fanfare se tait enfin. Je file à la douche pour m’asperger d’un peu de fraîcheur et de bonnes odeurs. Je suis fin prêt pour le petit café sur la place d’en bas.

Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour succomber à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.

Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.

La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les bras croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.

Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et tellement fière.

A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.

De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.

J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.

La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Sam 18 Juin 2005, 22:57 par PetitPrince sur Mille choses

L'animal

Je ne sais rien de ce garçon, sauf que je sens encore sa chair au fond de mon ventre et que ça me brûle de la sentir encore. Aimer, aimer, ils ont que ce mot là ça à la bouche, mais quand il de vraiment aimer, je me suis toujours sentie seule, sauf avec lui.

Avec ce mec, je suis devenue animale. Envolés mes principes de petite fille sage, moi qui ne voulait sentir que de l’eau de rose, j’ai reniflé son corps avec l’impudeur et l’indécence d’une fille des rues. Elles en ont de la chance en fait. Séduite par sa prestance, et forte de mon charme, j’ai choisi le plus sage dans le pub. Debout au comptoir, à siroter sa Guiness perdu dans des pensées insondables, je l’ai pris pour une proie facile. Il m’a dévorée toute crue. Sans sel ni poivre, sans rien d’autre que son piquant torride.

Dans une histoire faite pour durer un tantinet, il faut du temps pour se lâcher, se libérer. Pour voir le vrai visage de l’autre, sans les artifices de la séduction, pour l’aimer ce visage, et donner à son corps qui vous étreint la bonne réplique, celle qui est sincère, il faut du temps . D’habitude, ca fonctionne plutôt comme ça, mais pas toujours.

Au jeu de la séduction, il a joué. J’ai voulu surenchérir, il a joué plus fort, j’ai voulu provoquer, il m’a piégée. Tout en sourire joueur. Et ce fut chez lui que je pris vraiment ma leçon, à la place du dernier verre.

Je sens ses mains fouiller mon pantalon, non pas curieuses ni timides, mais insolentes. Sa bouche carnassière et sensuelle a pris le relais, pour m’emmener sans pudeur sur la table à manger et au septième ciel. Premier round. Je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle dans le coin que je me retrouve les seins écrasés contre le bois froid pour subir avec délectation un assaut à revers. J’aime sentir le ventre d’un homme taper en rythme contre mes fesses. Dans son élan, il fouilla intégralement mon anatomie présentée ainsi, m’arrachant des cris que je ne me savais pas capables d’émettre tandis qu’il pilonnait à loisir et au gré de son humeur joueuse tantôt mon sexe, tantôt l’entrée des artites. Sauf que lui, c’était pas un artiste, c’était un virtuose !

La table ne lui plaisant plus, il s’assit sur une chaise et me vissa sur lui. Nous etions face à face, mes yeux le regardant presque sans vie.Sans ménage, il me projeta alors en arrière et mes bras, pour contrer la chute, s’appuyèrent naturellement sur la table. Je le sentais me fouiller avec langueur et acharnement. Cambrée comme je l’étais, je sentais son gland taper au fond de mon ventre avant de se retirer pour prendre un nouvel élan dévastateur. Ses mains orchestraient le rythme sur mes hanches, prenant de temps en temps le loisir de pétrir ou claquer mes fesses, de caresser mes seins, ou de s’introduire provocantes entre mes lèvres consentantes.

Je visitai telle une poupée aux yeux qui roule sa salle de bain, son lit, son balcon, sa cuisine. Chaque pièce me laissant ruisselante de plaisir, au bord de l’apoplexie. Mes cheveux en prirent pour leur grade sur le balcon, alors qu’il me les tenait comme un cow boy tentant d’apprivoiser une monture sauvage, et ça aussi j’ai aimé. Jamais un homme ne m’avait aimée ainsi. Violement. Comme une bête.


Je n’étais plus moi, je n’étais plus à moi. J’étais à lui. Et je l’ai aimé pour ça. Je me suis endormie dans ses bras, brisée, usée, irritée, déchirée, et heureuse.
Mer 13 Avril 2005, 20:49 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Le titre d'un texte

La qualité d’un texte est ressentie de plusieurs façon. L’idée de base qui definit le texte, la narration, la structure, l’epaisseur des eventuels personnages, la pertinence des descriptions, le ton employé, etc. Ces aspects là requierent une réelle recherche de la part de l’auteur, et sont bien souvent le résultat par effet de bord d’une volonté plus impérieuse de bien faire : les critères cités ci-avant sont surtout à utiliser une fois le texte ecrit, rarement en cours de rédaction.

Il y a un autre facteur clef à prendre en compte dans la qualité d’un texte, et c’est là le sujet de mon article : son titre. Apparement ca n’a l’air de rien, juste quelques mots pour la forme, parce que il faut le faire: en raisonnant ainsi, l’auteur néglige un des phénomènes les plus important de son texte. Ses lecteurs n’apprecieront pas le texte de la même façon que si le choix du titre avait procédé d’une reflexion, exercice suprême de pertinence.

Le titre est souvent la clef du texte. Il représente en deux trois mots une association avec le reste, et met le lecteur dans un état de lecture en général par curiosité. Ceci est trés important.

Chacun a sa façon de proceder, mais voici des petites pistes pour ceux qui sont malades du titre. En régle générale, je travaille mon titre une fois mon texte ecrit. Si mon texte posséde une intrigue, le titre ne devra pas la devoiler, mais la preparer. Si le texte reflete un etat d’âme, le titre sera dans le même ton que le texte et sera trés probablement "poetique". Si je n’ai pas d’idées, parce que mon texte ne se prete pas à un titrage fabuleux, je choisirai un titre refletant un élément mineur du texte, un passage, ou qualifiant un trait majeur d’un personnage par exemple.

J’ai parlé du travail du titre, mais dans l’action il bien plus d’un jeu que d’une corvée.

A vos titres !
Mar 01 Mars 2005, 11:59 par PetitPrince sur Articles

Au commencement il est désir

Au commencement il est désir et le désir est lié à l’amour;
Le désir est comme un ruisseau qui prend sa source dans le cœur.
L’amour, c’est l’océan et le désir n’est qu’un des innombrables
Ruisseaux qui se jettent dans l’océan.
Cependant de nombreux ruisseaux
Vont s’assécher dans le désert sans parvenir à l’océan.
Plusieurs amours ne sont qu’amours au sens figuré bien qu’ils soient
Beaux en apparence, ils ne sont ni plus ni moins que de simples jeux.
Et s’il est vrai que le désir peut aller vers l’océan
Il ne possède pas par lui-même le pouvoir de se jeter seul dans l’océan.
Le désir est essentiellement de nature instinctive,
S’exprimant de mille manières.
La plupart des amours ne sont que des amours figurés.
Ils sont tous des formes de persuasion et d’attraction.
Ils peuvent prendre la forme de l’amour du rossignol
Qui fait semblant d’aimer à la folie la rose.
Alors que son amour n’est pas sincère
Son engagement est faux, douteux et froid.
Sans cesse et à longueur de journée on l’entend gazouiller
Des appels plaintifs, répandant partout ses secrets.
Personne ne le prend au sérieux,
Lorsque de sa séparation d’avec la rose, il se plaint.
Tous ses discours et de paroles incohérentes
Confirment le caractère froid et calculateur de son approche de l’amour.
Pour de vrais amoureux,
Il là d’une mauvaise façon de faire la cour.
La rose se méfie du délirant rossignol
Sachant que dans son type d’amour, la fidélité ne joue aucun rôle.
Dès que les roses fleurissent, le rossignol leur fait de l’œil
Et son cœur n’est plus que pour elles.
Lorsque le rossignol se lie d’amitié avec une fleur
Il lui fait la cour en secret et en poussant des cris du cœur.
Cependant à l’aube, il change
Et devient l’amant du narcisse.
Lui faisant assidûment la cour
Avec des paroles douces et des regards amoureux.
Juste après, il commence à se lasser aussi de cette fleur
Tournant son attention vers une autre plante fleurie.
Puisque aucun amour véritable ne réside en son sein
Ses sentiments sont faux, trompeurs et ne riment à rien.
Cet amour est figuré et de nature improductive
Car le rossignol ne cherche que parfum et couleurs vives.
L’amour de la rose est, lui aussi, figuré
Car n’ayant aucune profondeur et n’étant pas passionné.
La rose est à la recherche d’un amant allègre et gai
Sachant que le zéphyr errant ignore heureusement tout ce qu’il fait.
La rose utilise sa couleur et son doux parfum
Pour attirer le zéphyr vers elle et en son sein.
Elle présente un air d’innocence et d’amabilité
Alors que sous ses pétales un désir violent reste caché.
Dès que la rose constate que le zéphyr est excité et dans une rafale,
La rose essaie de le capturer, usant de centaines de ruses.
Dans son désir pour le zéphyr, la rose déchire ses pétales,
Cependant l’histoire de ces bouffons amoureux de façade
Ne constitue pas l’ensemble du récit sur l’amour.
Lorsque le zéphyr met en feu le cœur de la rose,
Le rendant frénétique et affolé.
Il est également rempli de doute et plein d’hypocrisie
Car son soi-disant amour n’est guidé que par le désir.
Sans ce désir, il n’y aurait aucune raison pour l’étalage de son amour
Le zéphyr ne se serait pas transporté vers la rose.
Si l’amant exprime l’angoisse
Son amour n’est que pur spectacle.
Ces cris et cette hypocrisie sont que pure duperie
Car l’amour vrai n’a que faire du chasseur, de la proie ou du piège.
Aux yeux des vrais amoureux

L’amour à la manière de la rose ou du zéphyr n’a aucune valeur.
Il y a également l’amour du type qu’on trouve chez la phalène
Qui se dit séduite et folle d’amour.
Dès que ce papillon de nuit aperçoit la flamme de la bougie
Il commence à tourner autour sans répit.
Il se lance contre la flamme jusqu’à ce que mort s’en suive
Livrant ainsi son âme sur l’autel de l’amour au nom de son bien-aimé.
Mais un tel amour aussi n’est pas pur

Cette frénésie, à y voir de près, n’est que pure hypocrisie.
Quand la phalène rend l’âme dans la flamme de la bougie
C’est pour elle en fait une façon de se montrer à la lumière du feu.
Car à l’aube elle prend soudain son envol
Pour aller au lieu ou se trouvent les fleurs.
Elle n’est ni sincère ni fidèle
Dans le jardin où se trouvent les fleurs elle devient folle d’elles.
Pendant le jour, elle rode autour de la rose
Et pendant la nuit, elle brûle d’amour dans le feu de la bougie.
Chez les gens de l’amour cela s’appelle un faux amour
Car le vrai amour ne connaît ni vanité ni hypocrisie.

RICKO
Mer 02 Fév 2005, 10:58 par ricko sur Parler d'amour

L'amour, encore.

J’aimerais vous parler du tout autre cette essence dont j’ai parlé au départ, l’élan vers cette inaccessible étoile qui se trouve en chacun de nous, au coeur de chacun de nous, et vers laquelle, de façon consciente ou inconsciente, tout notre être aspire. Je mets l’accent sur l’inaccessibilité, sur la distance, sur le tout autre, parce que dans cette relation-là, la véritable unité ne peut se réaliser que dans la conscience d’une transcendance. Ecoutons, par exemple Rûmi, le saint de Konya, parler de ce passage de la dualité à l’unité. L’Amour s’exprime vraiment lorsque l’Amant, l’Aimé et l’Amour lui-même ne font plus qu’un : « Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es cet un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce "je" et ce "nous" afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les "je", les "tu" deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien-Aimé ». Cet amour-là est déraison, cet amour-là est folie, cet amour-là va à l’encontre de tous les critères habituels par lesquels notre être individuel reconstitue autour de lui un univers, un environnement. Il s’inscrit en opposition ou en contrepoint, ou à contre-courant de ce qu’on appelle habituellement amour - et ce qui n’est en fait que l’une des multiples façons de s’aimer soi-même. On aime ceux qu’on aime parce que généralement, ils nous renvoient une image de notre propre amour pour nous-mêmes. C’est par exemple l’amour pour les proches, pour les enfants qui nous perpétuent, tout ce qui nous renvoie à cet univers que nous avons tissé et qui nous fait exister. C’est là un amour raisonnable. Quant à l’amour de déraison, c’est un amour pour quelque chose qui ne renvoie plus à nous-mêmes, mais qui, de plus, nous révèle dans le miroir des autres, le miroir de l’altérité, une présence, une essence spirituelle.

Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »

C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».

Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.

Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »

Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Mer 19 Jan 2005, 10:05 par ricko sur Parler d'amour

Rendre une femme amoureuse

Rendre une femme amoureuse, rendre une fille amoureuse, comment la rendre amoureuse ou comment la séduire ? Il doit y avoir autant de recettes de séduction qu’il y a eu de séducteurs, et probablement qu’aucun d’entre eux ne serait en mesure de décrire avec objectivité les attitudes qu’ils emploient le plus souvent.

Je suis malgré tout tombé sur un témoignage intéressant, qui s’il ne dévoile pas de terribles bottes secrètes, rassurera les inquiets et assouplira les rustres. Ce que j’apprécie le plus dans la démarche de son auteur, c’est que la galanterie et la délicatesse sont toujours mises en avant pour aboutir la conquête. Je me permettrais de rajouter aux conseils que vous lirez ci dessous, le mien : soyez sincère, aimez la vraiment et utilisez tout les moyens pour qu’elle le sache et accepte de vous donner aussi son amour.

Messieurs, voici pour vous la méthode d’un dénommé MATRAX pour rendre une femme amoureuse.

Draguer dans le RER, le métro ou le train ainsi que Comment accoster une demoiselle devrait aussi vous intéresser une fois la lecture cet article effectuée.

Présentation de la méthode.

  1. Lui donner conscience d’être unique
  2. L’inviter à dîner pour la première fois
  3. Comprendre ce qui l’excite
  4. Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
  5. Développer sa sensibilité
  6. Devenir un artiste accompli
  7. Faire l’amour comme aucun autre
  8. Ce qu’il faut retenir de cette méthode


Étape 1 : Lui donner conscience d’être unique .

Nous allons vous donner quelques astuces qui vont vous guider et qui marchent à tous les coups.

1. Il faut lui dire qu’elle est un être unique, irremplaçable, un objet d’amour, et pas seulement de désir et de plaisir. Le but : la rassurer sur la pérennité de votre amour. Expliquons les attentes d’une femme. Elle préfère une relation durable, alors que les hommes vivent plus au jour le jour. Ça peut toujours lui faire plaisir que vous lui disiez qu’elle est belle, que vous la désirez, mais elle restera inquiète à l’idée que ce désir peut disparaître dès qu’il aura été consumé. Si vous lui déclamez votre amour, elle sera beaucoup plus certaine de vous garder durablement.

Vous nous direz, aujourd’hui les louanges, ça ne marche plus. Ce n’est pas vrai, il faut savoir se montrer sensible et délicat. Les femmes modernes vivent souvent un quotidien qui ne leur plaît pas. Les photos de mode leur imposent des critères auxquels elles ne pensent pas correspondre, elles se sentent dévalorisées par rapport à l’image que donnent les business-women, etc... Dites-leur qu’elles sont à la hauteur et précisément au niveau de leurs doutes.

2. Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur de bonnes bases, c’est-à-dire des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. L’essentiel est de créer et de faire perdurer une atmosphère incomparable, que l’on ne trouve pas ailleurs, une complicité sensuelle.
Créez un lien entre vous, tissez une trame faite d’humour, de désir, de tendresse, qui vous permettra de construire solidement votre relation sans négliger l’imprévu et le romantisme. Une liaison réussie, qui dure, c’est l’extraordinaire et le rêve transfigurant le banal et le quotidien.

Les femmes romanesques rêvent de l’aventurier, pas d’une aventure. Donnez le sentiment que vous êtes le bon, racontez ou inventez des épisodes les plus romanesques de votre vie, elle n’aiment que ce qu’elles admirent. Bannissez le boulot et le quotidien de vos discussions !
Intéressez-vous d’abord à elle et donnez l’impression qu’en sa présence, rien au monde ne peut venir vous troubler. Elle aime que vous la fassiez parler d’elle, de son enfance, de ses projets. Qu’elle devienne, le temps d’une soirée, d’un rendez-vous, le centre du monde.

3. Soyez charnel. Elles adorent les garçons qui s’intéressent ouvertement à elles, qui montrent clairement leurs désirs, qui ne trichent pas, ne mentent pas, ni avec leurs envies, ni avec elles. Lorsque vous lui dites sans détour “tu me plais”, non seulement vous semblez honnête mais elle est surtout heureuse de vous l’entendre dire.
Derrière son masque de femme sûre d’elle, il y a souvent une petite fille qui cherche un compagnon pour la vie. Le “coeur à prendre” attend qu’on le prenne. Prendre des risques et donner sont les deux principes d’une idylle réussie et s’appliquent aussi dans le domaine de la sexualité.

L’homme doit lui faire connaître le plaisir et bouleverser ses sens. Pas de sexualité réussie sans parfum d’aventure, sans cette tentation d’aller au-delà des limites convenues. Branchez-vous sur son imaginaire sexuel à elle et osez, sortez du banal et du quotidien. Imaginez des situations nouvelles, des moments de passion inédits, sans retenue.

CONSEIL
Si elle est belle, parlez-lui de son intelligence, si elle est plutôt cérébrale, parlez-lui de son corps. Faites taire ses doutes quand c’est justifié, mais ne soyez pas hypocrite.

Par exemple si c’est une fille intelligente mais plutôt ronde d’allure, n’allez pas la complimenter sur sa ligne, ça ne passera pas, mais plus sur la beauté de ses yeux, de ses épaules, de ce détail que vous, vous avez remarqué alors que les autres se sont arrêtés à la silhouette.

Étape 2 : L’inviter à dîner pour la première fois.

Un grand moment décisif est le premier dîner en tête-à-tête, pas forcément dans un cadre très romantique, avec chandelles et violon, mais intime. C’est une sorte de rituel au début d’une relation, comme si le fait de partager un repas le soir scellait une complicité et un désir naissant entre deux personnes qui se connaissent à peine.

Une invitation à dîner est toujours chargée de sens sans doute parce que, dans la plupart des civilisations, plaisir de la chair et plaisir de la nourriture sont très étroitement liés. Et puis vous l’invitez et cela rappelle des temps anciens où le chasseur ramenait du gibier. Ce rituel séculaire est un engramme profondément ancré dans le cerveau, qui touche des affects fondamentaux.

Les hommes qui goûtent aux raffinements d’un repas sont les mêmes qui sont capables d’apprécier les charmes d’une femme délicieuse. Un homme sensible aux mets délicats, aux bons crus, est en général quelqu’un qui aime donner et recevoir du plaisir.

A l’inverse, celui qui engloutit ce qu’il mange, boit comme un trou (pire encore à la bouteille) sans apprécier son assiette est, la plupart du temps, un amant médiocre, incapable de prendre son temps et de partager agréablement une expérience sensuelle.

Mais l’art de la table, c’est aussi le savoir-vivre et les bonnes manières. Les femmes sont très sensibles au décorum et à la galanterie de leur partenaire. Une femme apprend beaucoup sur un homme au premier repas partagé. Elle peut voir sa façon de se tenir à table, appréhender son niveau d’éducation, deviner le milieu auquel il appartient, s’il est courtois et attentif aux autres. Bref, surveillez votre comportement, montrez-vous sous votre meilleur jour tout en restant vous-même.

Pour commencer, choisissez un restaurant qui aura toute chance de lui plaire parce que ce soir c’est elle la reine.

Des conseils fondamentaux pour cette invitation pleine de promesses :
- Demandez-lui par exemple quelle nourriture elle aime pour choisir un restaurant en fonction de ses goûts. Si votre proposition lui plaît, tant mieux, sinon avisez et changez votre fusil d’épaule.

- Vous pouvez aussi vous risquer à la dépayser en lui proposant du jamais vu, une petite table africaine servie par la “mama” (qui vous connaît) par exemple. Évidement si elle n’aime pas du tout, c’est raté ! Évitez la très bonne table ou le restaurant guindé, ce qui compte, c’est que vous soyez à l’aise tous les deux.

- Informez-la aussi du type d’endroit où vous souhaitez l’emmener, chic, branché, rustique, afin qu’elle sache comment s’habiller. Si vous constatez que sa tenue n’est pas adaptée au style de l’établissement auquel vous aviez songé, changez vos plans in extremis. Mettez-la toujours à l’aise.

- Choisissez un endroit adapté à votre budget et à votre style de vie. L’importance d’une rencontre ne se mesure pas à l’argent dépensé pour un dîner. Préférez un endroit que vous connaissez déjà, où vous vous sentez à l’aise.

- Appelez-la pour lui proposer de venir la chercher ou convenez d’un lieu de rendez-vous agréable. Tâchez d’être ponctuel ce jour-là, la ponctualité est l’une des qualités qui rassure une femme et qui inspire confiance.

- Proposez à votre amie de prendre un verre avant d’aller à table et enlevez son manteau. Ne faites aucune réflexion sur les prix, étudiez sereinement, mais sans étaler votre science la carte des vins. Il est de tradition que l’homme commande pour la femme, n’hésitez pas à lui suggérer des spécialités que vous connaissez, mais n’insistez pas.

- Laissez-la se servir en premier et insistez pour qu’elle choisisse le meilleur, attendez qu’elle commence à manger en premier. Surtout, mâchez la bouche fermée et ne parlez pas en mangeant. Cela va de soi, mais il vaut mieux attirer votre attention sur ce genre de détail.

- Tout au long du dîner, sachez lui montrer votre attention par une attitude aimable, des petits gestes élégants. Évitez absolument de lorgner les autres femmes dans la salle et de fumer au cours du repas.

- Demandez l’addition discrètement, soyez généreux sans pour autant faire de l’esbrouffe. Si elle vous propose de partager l’addition dites d’abord que son attitude est plutôt sympathique, insistez en lui assurant que c’était un vrai plaisir pour vous de l’inviter à ce dîner et dites-lui qu’il y aura sûrement une autre occasion pour vous rendre cette politesse !

Étape 3 : Comprendre ce qui l’excite.

Les choses excitantes pour les femmes / Les choses excitantes pour les hommes :

Romance / Pornographie
Engagement / Nudité féminine
Communication / Diversité sexuelle
Intimité / Lingerie fine
Caresses non sexuelles / Disponibilité de la Femme

On se trouve ici dans le plan des instincts primaires. La liste des préférences est un reflet des cerveaux de l’homme et de la femme, modelés par des milliers d’années d’évolution. Les hommes sont plus visuels et veulent du sexe. Les femmes sont plus auditives et sensitives et préfèrent des caresses et de la romance.

Biologiquement, l’homme est prédisposé à trouver le plus de femmes possible en bonne santé et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d’une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.

N’avez-vous pas souvent vu de fort belles femmes avec des hommes parfois quelconques, pas forcément riches, ni puissants ? Mais ils se sont présentés au bon moment, prêts à s’engager avec elles et elles ont préféré la sécurité à l’aventure. C’est tellement courant ! Mais peut-être rêvent-elles encore au Prince Charmant qui viendra les réveiller…

Ce sont ces schémas ancestraux qui dirigent hommes et femmes, bien que nous vivions à une époque différente. C’est pourquoi l’engagement est tellement excitant pour une femme, la romance contenant la promesse de l’homme prêt à contribuer à l’éducation d’éventuels enfants. C’est pourquoi la nudité féminine est tellement excitante pour un homme, les courbes dévoilées contenant une promesse de fécondité et d’enfants bien portants.

CONSEIL
Pour un homme, critiquer une femme qui aimerait discuter et aller au restaurant avec lui équivaut aux critiques d’une femme qui ne supporte pas le besoin de stimulation visuelle de l’homme.
Soyez indulgent avec vos instincts primitifs et n’oubliez jamais que ces réflexes ont permit la survie de l’espèce depuis des millénaires, dans un contexte hostile.

Étape 4 : Lui faire vivre la grande aventure de l’amour

L’amour, c’est la fusion de deux personnes différentes. Nous voulons être aimés en tant qu’êtres uniques, extraordinaires, irremplaçables, car dans la vie courante, nous sommes pas si exceptionnels que ça. Au quotidien, le désir existe, mais il nous échappe, car nous avons toujours des tas d’obligations. Jamais nous ne nous sentons entièrement compris, disponible, on se sent frustré, jamais nos désirs ne coïncident complètement avec ceux des autres.

C’est en cela que l’amour est une révolution. Maintenant vous en connaissez les attraits - nombreux - mais aussi les risques à encourir.

A présent, vous savez exactement ce qu’elle attend de vous : que vous la sortiez du quotidien, mais en toute sécurité. Éternel paradoxe féminin !

Dans le transport amoureux on est capable de voir au delà des apparences, ce que l’autre pourrait être, les trésors qu’il recèle en lui. C’est une sorte d’illumination étrangement similaires aux expériences mystiques.

Tout peut commencer par une relation érotique, une aventure. Mais si vous tombez amoureux, un changement profond se produit. Le désir sexuel cède le pas à l’émotion, au frémissement, à l’envie de pleurer, au bouleversement. Nous regardons l’autre, devenu plus intime et plus désirable, comme si nous ne l’avions jamais vu. Son corps, ses mains et ses yeux nous parlent d’un infini inconnu.

C’est ainsi que le sentiment se crée dans l’amour physique. Celui-ci n’est pas seulement à la recherche du plaisir, mais de l’amour, d’une transcendance, parce qu’on sait bien qu’il y a une autre vérité au-delà des apparences. C’est la voie que l’on utilise pour s’élever mentalement. Les saints et les mystiques empruntent des chemins plus escarpés, mais cherchent à rester “en haut”. L’amour, lui, redescend souvent quand il est confronté au quotidien. Mais il permet d’ouvrir la porte sur d’autres réalités, d’autres possibilités.

Pourquoi parler de ces états, finalement rarement atteints et plutôt ignorés des hommes ordinaires ?

Nous voulons que vous compreniez ce que les femmes les plus intéressantes, les plus exigeantes attendent vraiment de vous. Plus sensibles que toutes les autres et surtout que les hommes, ces femmes-là sentent confusément que le sentiment amoureux qu’elles recherchent se situe bien au-delà de l’amour physique. Elles veulent que vous les ameniez à cette rencontre des sens où tous les deux, vous expérimenterez une vraie rencontre des âmes.

Avec votre argent, vos biens, vous ne ferez rêver que les femmes faciles. Vous étourdirez celles qui sont un peu plus exigeantes avec de beaux rêves, mais vous séduirez des femmes exceptionnelles si vous leur parlez d’union des âmes.

Si votre compréhension de l’amour est telle que vous attendez cette fusion, vous serez un extra-terrestre en comparaison de presque tous les autres hommes. N’hésitez donc pas à mettre la barre très haut, à partager votre idéal, à vouloir la lune. Elles en voudront toujours plus !

Alors êtes-vous amoureux ? Mais ne vous inquiétez pas non plus si vous ne vivez pas toujours aussi intensément vos relations. L’amour peut fort bien démarrer doucement, on ne sait même pas qu’on est amoureux, c’est presque une amitié avec des “peut-être”. Et puis, d’un coup, l’autre devient indispensable, le centre de votre vie.


Ce qui est sûr, selon Alberoni, le grand spécialiste de l’état amoureux, “c’est qu’il n’y a pas amour s’il n’y a pas libération de nos aspirations les plus profondes, révélation de nos vrais désirs, expérience de ce que serait vivre vraiment, unicité de l’être aimé (on ne peut aimer deux personnes à la fois) qui devient essentiel, authenticité, vérité, liberté, dépassement, fusion et projet”.

CONSEIL
On ne tombe amoureux que si l’on a vraiment envie de changer sa vie, si on est disponible, et si on en a l’énergie (plus difficile si l’on est dépressif). Il ne peut y avoir une révolution dans votre vie que si vous avez tiré un trait sur le passé.

Ce n’est pas parce qu’on est amoureux (surtout après un coup de foudre) que l’autre est le partenaire idéal pour une vie conjugale rêvée. L’amour n’a pas grand chose à voir avec la routine du quotidien, au contraire il s’y brûle. Être amoureux ne veut donc pas dire que la vie commune serait géniale avec cette personne, mais qu’elle pourrait vous faire évoluer et vous fait avancer.

Étape 5 : Développer sa sensibilité

Nous allons parler, pour parfaire vos qualités, du dernier des secrets et sans doute du plus grand. Vous avez vu que, sans cesse, nous avons souligné que telle attitude était possible mais aussi son contraire, qu’il fallait être tantôt passionné, tantôt retenu, qu’il fallait oser mais aussi attendre, etc... Nous avons aussi souligné l’importance de savoir se mouvoir, parler, regarder, toucher, caresser... Comment apprendre cette sensibilité, comment savoir - si on ne le sait pas encore - ce qu’il faut faire à tel moment ?

Le plus grand des secrets et la voie assurée pour devenir ce que vous souhaitez, un homme séduisant, est de devenir un artiste !

Pas forcément un professionnel, ni un artiste célèbre, mais un homme qui pratique au moins une ou plusieurs activités artistiques. La plupart des séducteurs connus étaient des artistes : Casanova jouait du violon, était auteur de théâtre, d’une grande érudition, Châteaubriand, écrivain, Claude François et Serge Gainsbourg, chanteur et compositeur, Mirabeau qui s’est illustré dans le dessin, la musique et les sciences, le Conte de St Germain, violoniste de renom, le chevalier de St-Georges dansait admirablement, Stendhal composait, tous ont excellé dans une ou plusieurs disciplines artistiques.

Ce n’est pas une voie rapide, mais c’est un chemin sûr pour devenir au fil du temps toujours plus séduisant. Vous verrez dans 20 ou 30 ans (cela vous paraît loin, mais ça viendra plus vite que vous ne l’imaginez). L’alternative consiste soit à séduire avec la fougue et la beauté de sa jeunesse puis devenir un vieux aigri - ou un vieux qui joue au jeune ce qui est pire encore -, soit de cultiver sur le long terme son pouvoir de séduction en mettant en place assez tôt des qualités rares de sensibilité et de finesse qui, elles, ne vieillissent pas, au contraire. Admirez Picasso à 90 ans et comparez-le aux séducteurs de 20 ans ! Passons en revue les arts qui peuvent transformer votre pouvoir de séduction.

Étape 6 : Devenir un artiste accompli

1. La danse
Nous avons souligné combien l’aisance dans le mouvement était une qualité décisive. Comment acquérir cette aisance ? Soit par des sports développant le corps et l’équilibre, nous avons déjà signalé le yoga, le Taï-Chi mais aussi la natation, le basket, l’escrime (la nouvelle méthode de gymnastique “Pilates” semble aussi intéressante)…

Soit par des cours de danse : le tango par exemple, donne une posture d’une grande élégance et la samba donne du rythme. Évidemment l’avantage de la danse est qu’elle entraîne aussi à danser avec une éventuelle partenaire. Un bon cavalier, c’est recherché. Qui danse bien aime bien, qui comprend bien les mouvements du corps de sa partenaire, la comprendra bien au lit. C’est évident.

Il y a d’autres raisons. La sensibilité exercée dans la danse est un peu féminine. L’homme qui apprend à danser dévoile sa part de féminité, il comprend mieux les attentes et les besoins du corps féminin, il les connaît mieux. Et puis il a du rythme, ce qui est sans doute le plus important dans l’amour, un rythme énergique, pas brutal, ni tendu. Danser au lit, on comprend bien que c’est un régal. Donc vous devez savoir au moins un peu danser.

2. L’écriture
Grâce à Internet, les échanges épistolaires sont revalorisés, il (re)devient intéressant de savoir manier la plume.

D’abord parce qu’écrire permet de s’entraîner à jouer avec les mots. Si vous n’êtes pas un grand orateur, écrire va vous délier les pensées. Vous pouvez oser en prenant votre temps, des phrases plus élaborées et risquer des tournures plus affolantes. “Je me jette à vos pieds” est plus dur à dire qu’à écrire.
Et puis écrire c’est aussi lire, se former à la poésie. Les femmes adorent la poésie. Envoyez-leur des petits poèmes, effet garanti !

De même que danser améliore votre allure, écrire vous rend sensible, vous élève au dessus des banalités, vous rend inoubliable. Vous devez donc devenir écrivain et poète.

3. La chanson
Comment avoir une belle voix ? Poser votre timbre de voix est important, il faudra donc prendre des cours de chant. Le chant vient du ventre, il sort des tripes et fascine les femmes au plus haut point. Les ténors peuvent provoquer de véritables crises d’hystérie. Il y a dans le chant une énergie primitive qui, domestiquée, contenue, maîtrisée, le rend fascinant.

Et si vous chantez, votre voix va se transformer, se poser. Un homme avec une voix médiocre peut vite devenir un orateur intéressant. Les progrès sont bien plus rapides qu’on ne le croit. Il ne pas de devenir un vrai chanteur mais de développer des capacités ignorées. Un peu d’exercice débloque souvent des qualités incroyables. Essayez et devenez chanteur !

4. La musique
Il va de soi que la musique en général, et plus spécialement jouer d’un instrument de musique, seul ou en groupe, apporte des avantages équivalents. Sens du rythme, finesse d’esprit, écoute, expression, émotion, et finalement fascination.

Certains instruments sont plus riches, plus complexes (le piano, le violon), d’autres plus faciles et amusants. Votre plaisir passe avant tout. Les musiques dansantes, le jazz, sont particulièrement entraînantes. Apprenez à jouer d’un instrument !

5. Le théâtre
S’exprimer avec une belle voix, de jolis mots, c’est bien mais le faire avec le bon ton et la bonne mesure, c’est encore mieux. Réveillez l’acteur qui sommeille en vous !

Nous avons souligné l’importance de l’émotion, combien votre regard, votre attitude ne pouvaient être juste que si vous étiez dans un rôle défini. Le monde est bien plus amusant si vous le vivez comme une pièce de théâtre et la vie comme une comédie.
Un grand séducteur se connaît, s’observe, joue. Tout est calculé, la passion est là mais maîtrisée.

L’art du comédien est de trouver en soi les émotions, les traduire, les rendre intéressantes, agréables à regarder ou touchantes. Un acteur cultive ses émotions; les façonne. Vous allez donc devenir acteur !

6. La peinture
Comment apprécier le corps des femmes sans savoir le dessiner, comment voir vraiment sans être peintre ?

L’art du peintre c’est d’abord de regarder, intensément, de chercher les courbes, les formes nouvelles, fortes, émouvantes. C’est l’art de décrire concrètement la couleur d’une peau, la douceur d’un visage, l’éclat d’un regard, d’un sourire. Voir s’apprend. En voulant reproduire, mettre en valeur, donner du sens à ce qu’il a vu, le peintre observe vraiment.

C’est cette distance que l’apprentissage de la peinture vous donnera et qui vous permettra d’admirer d’un œil toujours plus neuf, toujours plus sensible la beauté de votre partenaire. Donc vous allez devenir peintre !

CONSEIL
Parler, chanter, jouer, danser, peindre... sont des activités qui permettent à votre esprit de s’affiner, de s’embellir, à votre capacité d’expression de s’améliorer très vite, à votre capacité d’utiliser vos sens de s’accroître. Quelque soit la démarche artistique que vous entreprendrez, vous porterez un regard bien différent sur le monde et vos amours.

Vous verrez ce que vous n’aviez jamais remarqué, vous deviendrez délicat mais fort, sensible mais émouvant, amoureux et aimé.

Étape 7 : Faire l’amour comme aucun autre

La première chose que vous devez comprendre c’est que les femmes n’ont pas de problème, que c’est la société qui pose des jalons.
Pendant des générations, les femmes ont été réduites à la reproduction et le plaisir leur était défendu. Les esprits ont changé.
En conséquence, la deuxième chose importante est que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme parce qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant.

L’opinion - souvent masculine - voulait que le seul orgasme digne de ce nom soit vaginal et dû à la pénétration et interdisait une stimulation clitoridienne, surtout pendant l’acte sexuel avec le partenaire. Longtemps les femmes ont été mal considérées si elles avaient besoin d’une stimulation clitoridienne pour leur plaisir. Devenir une femme adulte signifiait devenir capable d’avoir du plaisir seulement par la pénétration, le coït.

Il ne pas de dire non plus que la stimulation clitoridienne prévaut par rapport au reste, mais elle doit être reconnue comme un élément essentiel à l’orgasme.

La conception classique de la sexualité, la pénétration suivie d’une éjaculation, pénalisait et pénalise toujours les femmes parce que, si l’homme était bien stimulé (puisque son organe le plus sensible est stimulé par l’acte sexuel), les femmes n’étaient pas excitées puisque, pour elles, la stimulation doit se produire différemment. On jugeait déplacé qu’une femme ait recours à sa propre stimulation en présence de son partenaire, comme si l’homme ne suffisait pas.

La troisième idée à retenir est donc simplement que, pour la majorité des femmes, le coït en lui-même ne conduit pas forcément à l’orgasme et ne suffit pas à initier le plaisir chez elles.

La conséquence de toutes ces prémisses est la réhabilitation complète de la masturbation. L’idée archaïque que toute sexualité assouvie dans un autre but que la procréation est égocentrique et narcissique, est périmée, enterrée, abandonnée.

Se masturber, pour un homme comme pour une femme, est un droit qui appartient à chacun, un moyen de s’exprimer et de se témoigner soi-même de l’amour. C’est une saine relation à son corps, ce n’est pas être égoïste, ni immature. Il d’ une activité normale qui devrait logiquement avoir sa place dans la vie de toutes les femmes.

L’apprentissage du plaisir des femmes passe par la découverte ou redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par son compagnon, de cette stimulation complémentaire et primordiale.

En tant qu’homme, vous êtes stimulé, excité par le contact ou les caresses directes sur votre pénis. Vous devez aussi la stimuler par des caresses sur son clitoris (ou la zone attenante) ou la laisser se stimuler elle-même. Cette attitude permet de partir sur un pied d’égalité.

Vous avez besoin d’avoir confiance en elle pour vous abandonner à la jouissance. Mais elle aussi a besoin de preuves de tendresse, d’affection, de marques d’attention.

Elle a totalement besoin de confiance, de partage, d’être informée de vos désirs. Si elle a confiance en vous, elle pourra se laisser aller et son orgasme sera réel et profond. Nous parlons de complicité sensuelle et sexuelle.
Prenez du temps ensemble, réservez ce temps, soyez disponibles tous les deux. Parlez de ce que vous allez faire et ensuite de ce que vous avez fait. Exprimez vous ! Soyez attentif à l’autre, écoutez-le. Interrogez-vous sur vos sensations.

CONSEIL

Un bon amant sait que son érection n’est pas la seule cause de l’orgasme féminin. Dans un rapport équilibré et d’une certaine durée, il est parfaitement normal d’alterner phases d’excitation et de “répit”. C’est l’ensemble des caresses, des baisers, des contacts des deux corps et des deux sexes qui provoquent la jouissance. Et c’est surtout la confiance et la profondeur des relations qui permettent, à l’un comme à l’autre, de vivre vraiment le plaisir.

Ce qu’il faut retenir de cette méthode.

Rendre une femme amoureuse nécessite aussi une attention particulière de votre part. Son attitude à votre égard, son langage corporel, les mots qu’elle vous adresse et les signes qu’elle vous envoie : tout est significatif chez une femme amoureuse. Apprenez à interpréter ce langage subtil pour savoir si vous êtes l’homme de sa vie.

L’espèce humaine a inventé un langage, la sexualité. D’une fonction reproductrice à la base, elle est devenue un moyen puissant pour rapprocher les hommes et les femmes. Les femmes comprennent instinctivement que l’amour permet de voir la vraie beauté intérieure.

Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. Invitez-la à dîner, faites-en la reine d’un soir. Sachez que la romance et l’engagement sont les meilleurs aphrodisiaques. Enfin tous ces conseils ne seraient rien sans la sensibilité que dégage un artiste. Chaque action pour séduire requiert un minimum de qualités artistique. La pratique d’un art permet à l’homme de devenir plus sensible.

Un bon amant sait que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme et qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant. Il sait aussi que, pour la majorité des femmes, le coït masculin ne conduit pas à l’orgasme chez elle. Il sait que le plaisir des femmes passe par la découverte ou la redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par vous, son partenaire, de cette stimulation complémentaire mais primordiale.

Cet texte a été trouvé sur Internet, signé sous les nom de MATRAX
Dim 10 Oct 2004, 12:41 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Elle s'approche...

PetitPrince m’a demandé de parler de la technique utilisée dans le texte "Elle s’approche" que j’ai mis en ligne, il y a quelques jours. Expliquer les mécanismes d’une poésie n’est pas très simple. Il ne pas forcément de règles prédéfinies. En fait, lorsqu’on rédige, en tout cas pour ce qui me concerne, on y incorpore un vécu à l’écriture et un ensemble de règles qui nous appartiennent, et qui ne sont pas forcément des exemples à suivre.

Tout d’abord, voici le texte :

Elle s’approche...

Elle s’approche avec prudence
Se retourne une dernière fois
Relève le col de son manteau
Sa main gantée saisit une sorte de griffon de cuivre et frappe sur la porte en bois

Trois coups brefs...

Des pas... puis le silence

Elle saisit une petit clef en argent qui se trouve au creux de son cache-cœur
Elle fait jouer la serrure d’un geste huilé

La porte s’ouvre.

Une odeur d’encaustique et le bruit d’un piano dans le fond du salon

On joue la valse en fa dièse mineur de Frédéric Chopin

Elle marche avec assurance
Ses talons aiguille picorent le parquet ciré
Quelques lattes de bois miaulent...

Rythme à trois temps...

Elle fait glisser son manteau
L’abandonne sur le sol
Puis déclipse son corsage en dentelle
Il glisse le long de ses seins puis tombe inerte dans un feulement de caresse de bois.

On la regarde.
On continue à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène

Elle sourit, puis dégraffe sa jupe...

La voilà presque nue
Bercée par la musique
Elle chaloupe dans la pièce. Sa peau se hérisse. Sa bouche s’humidifie.

Silence.

Seul le rythme de son cœur.

Le clavier se referme.

Elle cherche du regard
Voit une ombre qui se faufile, qui disparaît, qui se désincarne...

Elle reconnait le goût du souffle dans son cou
La pulpe d’une main
Quelques mots murmurés à ses reins

Silence

Des mains apprivoisent son dos, ses hanches, ses jambes, sa moiteur...

Silence

Désir ardent de silence
De quiétude
D’émotions
Et de chaleur qui s’engouffre dans les pores de sa peau

Elle vit le partage comme une sève qui monte
Comme l’ultime chavirement toujours recommencé.

© obni - Septembre 2004

------------------------------------------------------------

Maintenant, quelques pistes techniques utilisées.

L’idée de ce poème était de raconter une histoire où 2 personnages se retrouvent pour se désirer dans une sorte de parade rituelle où se mêlent l’éveil puis la progression de leurs émotions. Je souhaitais que ce texte parle aux 5 sens, à la fantasmagorie et aux pulsions rythmiques du corps.

Les 5 sens devaient être en éveil et à l’écoute.

Pour ce faire, j’ai utilisé un certain nombre de mots proches de ces réseaux lexicaux.

Pour le toucher : main gantée - elle saisit un griffon de cuivre -elle frappe à la porte en bois - elle saisit une petit clef en argent- Elle fait jouer la serrure - Sa peau se hérisse - La pulpe d’une main - la chaleur qui s’engouffre dans les pores.

L’odorat : geste huilé- Une odeur d’encaustique - le parquet ciré.

L’ouie: Trois coups brefs... - Des pas - le silence - le bruit d’un piano - On joue la valse - Ses talons aiguille picorent - Quelques lattes de bois miaulent - Rythme à trois temps - feulement de caresse de bois - à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène. Bercée par la musique - Silence. - Seul le rythme de son cœur.- Le clavier se referme.- Quelques mots murmurés - le goût du souffle - Désir ardent de silence.

La vue (voyeur): dans le fond du salon - Elle fait glisser son manteau - Puis déclipse son corsage - Il glisse le long de ses seins et tombe - On la regarde - elle dégraffe sa jupe - Elle chaloupe dans la pièce - Elle cherche du regard - elle voit une ombre.

Le goût : Sa bouche s’humidifie -Elle reconnait le goût - sa moiteur


Détournement de certains verbes (ou mot) "animaliers " pour les rendre proches de l’émotion :

Ses talons aiguille picorent le parquet
Quelques lattes de bois miaulent...
Dans un feulement de caresse


Évoquer le désir et la sexualité de façon très suggérée

Elle chaloupe dans la pièce (de son point de vue)
....comme une sève qui monte (du point de vue de son amant)


Utilisation de mots ou d’accessoires liés aux désirs et aux fantasmes (avec une progression dans l’émotion) :

une petit clef en argent qui se trouve au creux de son cache-cœur
Ses talons aiguille
corsage en dentelle
on continue à faire jouer des doigts
Elle sourit, puis dégraffe sa jupe...
La voilà presque nue
Sa peau se hérisse
Sa bouche s’humidifie.
Des mains apprivoisent son dos, ses hanches, ses jambes, sa moiteur..
Désir ardent

Enfin le cadre de l’histoire devait évoquer le mystère et l’interdit, peut-être le rituel

Elle s’approche avec prudence
Se retourne une dernière fois
On la regarde. On continue à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène
Elle voit une ombre qui se faufile, qui disparaît, qui se désincarne...
Quelques mots murmurés à ses reins
Seul le rythme de son cœur.
Elle vit le partage

Le tout devait baigner dans une ambiance musicale et sonore pour mettre en lumière les rythmes des corps.
On joue la valse en fa dièse mineur
Trois coups brefs
Des pas puis le silence
Rythme à trois temps...
tombe inerte
Bercée par la musique

Le rythme est soutenu tout au long du récit par des ruptures et des points d’arrêts. Les phrases sont tantôts très courtes, tantôt plus descriptives et longues. La sensualité s’exprime comme cela ici.
Ven 10 Sep 2004, 18:44 par obni sur Articles

Se promener en amour

Certains pourraient s’en vanter, mais je préfère pour ma part constater que je ne suis qu’un baroudeur de l’amour. Je ne m’en vante pas parce que initialement j’étais absolument persuadé qu’on ne pouvait vivre qu’une seule histoire d’amour et que la vie m’a finalement déconfit au terme de ce qui s’avéra être la première. Depuis "cette" histoire, il y en eut d’autres, toutes aussi intenses finalement et bien évidemment, toutes différentes.

Mais depuis la première douleur, je n’ai toujours fait que continuer dans mon erreur, à croire qu’il n’y a qu’une seule histoire. Si ce n’est la première, alors ça doit en être une autre et il me faut la trouver. Commença alors cette baroude, où je m’entêtais dans les bras de créatures qui avaient eu l’heur de me plaire, ou à qui j’avais plu.

Un jour, un ami me raconta qu’il avait vu un psy, juste une fois. Celui -ci mériterait à être connu, car il prodigua ce conseil à mon ami : "Promenez vous en amour !". Mon ami s’est finalement marié six mois après. Bon. La promenade fut plutôt courte pour lui. Mais le conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et trouvant cette philosophie très jolie, je décidai de le prendre pour moi et de "me promener en amour".

Hou là, gourgandines de mauvaise vie et piètres salopards briseurs de coeur, je vous arrête tout de suite ! Il ne pas d’aller copuler où bon vous semble sous prétexte que vous vous promenez ! Diantre. Bon, soyons franc tout de même, le désir reste le meilleur déclic pour commencer la ballade.

Se promener en amour, consiste à rencontrer une personne qui ne vous déplaît pas et décider de faire un peu de route sentimentale avec elle, sans penser à plus loin. Donc exit de savoir si vous êtes amoureux, si cette personne est bien, si c’est celle qui vous faut etc, etc. Cette personne est là ? Elle ne vous déplaît pas ? Et bien alors, je crois bien que c’est le début d’une bien jolie promenade.

Je précise aussi, parce que ne pas le dire serait vous faire passer à côté de quelque chose de précieux, qu’il faut se conduire avec sérieux et légèreté. Le sérieux, c’est toute l’importance et le respect que vous accorderez à l’autre. La légèreté, c’est de n’accorder aucune importance à cette histoire… Du moins jusqu’à ce qu’elle le devienne, peut-être.

Si je vous parle de ce secret c’est que je me suis promené il n’y pas si longtemps que ca. Avec le recul, je pris conscience que c’était l’histoire la plus agréable qu’il me fut donné de vivre. Ca n’a malheureusement « pas pris », malgré de nombreuses et joyeuses péripéties. Les promeneurs se sont alors dit au revoir, non sans difficulté.
Dim 22 Août 2004, 12:53 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Sur la prose

Je voudrais vous faire partager le plaisir que j’ai eu en rencontrant le premier article simple et concret sur une astuce technique utilisée en prose. Il du thème un peu délicat du discours : comment faire parler un personnage ? Ici, Dane Cuypers, nous rappelle les différentes forme de discours - direct, direct libre, indirect subordonné, et enfin l’indirect libre - et nous explique pourquoi le discours indirect libre est plein de richesse grâce à son ambiguïté.

Ven 20 Août 2004, 08:12 par PetitPrince sur Articles

De la poésie

J’ai lu je ne sais plus trop ou que le parcourt d’un écrivain commençait par des balbutiements poétiques, puis l’étape du texte un peu plus construit sous forme de récit ou de nouvelle était atteinte, pour ensuite se diriger vers la consécration, le roman. Tout un programme. Si effectivement j’encourage aujourd’hui les membres ayant posté de la poésie à suivre mon panache (blanc ?) et s’atteler à l’exercice du récit, il n’en demeure pas moins que les textes poétiques doivent continuer à être produits sur le site. Oui, mais la poésie, c’est quoi ? Comment on s’y prend.

Il existe le principe de la rime, et du pied (nombre de syllabe d’un vers, un alexandrin fait douze pieds par exemple), ainsi que le nombre de vers dans le poème qui peut servir de base pour l’exercice d’écriture du poème.

Pour anecdote, un dialogue jouissif dans Asterix et Cléopatre, qui montre que l’habitant d’aléxandrie à du talent ( ;) ):
Numérobis à Panoramix : Je suis mon cher ami, trés heureux de vous voir.
Panoramix à Asterix : C’est un alexandrin.

Le nombre de pied dans un ver crée une émotion inhérente particulière. L’alexandrin avec ses douze pieds est propre à rendre le comique par sa faculté à faire deviner la chute de la rime, le décadrin, vers de dix syllabes comportant une césure à la quatrième syllabe, rend un effet dynamique comme le nombre de syllabes dans les deux hémistiches va croissant. On distingue aussi les vers pairs des vers impairs, comme ceux de Verlaine par exemple. Je ne vais pas tous les lister ici, mais vous trouverez plus d’informations dans "Introduction à la versification", chez Dunod.

Personnellement , j’aime à défoncer ces règles de structure et de symétrie, probablement mon esprit rebelle, et ne pas faire ce que les biens pensants poétique estiment de correct.

Pour enrichir votre opinion, je vous livre ici le lien vers un article ô combien enrichissant, puisque l’auteur Alain-Christophe Restrat, explique que "[...]Pour un poète il ne pas de dire qu’il pleut. Il de créer la pluie [...]"

Ven 20 Août 2004, 08:11 par PetitPrince sur Articles

Ecrire sous la contrainte

Il non plus de décrire ses sens avec des mots, mais d’assembler des mots répondant à une contrainte et de leur trouver un sens. A titre d’exemple sur le forum des âmes tendres il y a [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?t=149]Une ode [/ulink] qui est une acrostiche, [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?t=151]Elles[/ulink], ou j’ai choisi d’abord une suite de mots finissant avec les sons "ERE" pour composer ma plainte. Il y en a d’autres, et le plus riche, mais malheureusement inaccessible pour qui n’a pas les clefs est [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?t=297]Inspiration[/ulink]

Afin de vous faire une idée plus riche de ce que signifie écrire sous la contrainte, je vous recommande ces deux liens:

Ven 20 Août 2004, 08:10 par PetitPrince sur Articles
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Ecrire sur s’agit

Ecrire sur s’agit Mont des brumes (5), Entre réel et virtuel, Sens., baladeuses mes mains?, La bonne journée, L'animal, Le titre d'un texte, Au commencement il est désir, L'amour, encore., Rendre une femme amoureuse, Elle s'approche..., Se promener en amour, Sur la prose, De la poésie, Ecrire sous la contrainte,
Il y a 51 textes utilisant le mot s’agit. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

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La citation d'amour

L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.

Cervantès.

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