Ma Liberté...

Ma " Conscience " est ma Prison
Je ne sais pas si j’ai raison

Les murs en sont invisibles
Pourtant ils sont si prés

Mon " Etre " se en captivité
Seule ma Pensée est ma Liberté...
Dim 18 Sep 2005, 18:41 par Satine sur Mille choses

Silence.

Instant parfait que celui qui suit l’étreinte… Quand on se retrouve à bout de souffle, à bout de mots, à bout de sensations et tout au creux de l’émotion. Absorbés par le iment du moment qui sera « plénitude » ou « harmonie » ou parfois même « sécurité ». Lorsque le tourbillon passionnant s’estompe et que l’on prolonge cet état second en de légères caresses, en un tendre massage, destinés à effacer les tensions, diluer les questions, calmer le jeu. Quand on se englouti dans un silence, lourd de sens mais pas pesant, qui s’impose… car il est des instants où on n’est plus obligé de « dire »… Précieuses minutes que celles où après avoir fait l’amour, on se fait la paix…
Dim 24 Juil 2005, 17:17 par syolann sur L'amour en vrac

l'eau.....son élément.

Le soleil est généreux aujourd’hui et lorsqu’elle arrive dans la cour, ses yeux, habitués à la pénombre de la chambre, se plis...pas moyen de rester dehors, la chaleur est accablante, presque étouffante.
Et cette envie soudaine qui la prend...ir sur sa peau la caresse apaisante de l’eau, se laisser porter...se livrer totalement, comme elle s’abandonne quand elle fait l’amour. Il est encore tôt et il fait si chaud; elle attrape une serviette, son maillot de bain et direction la piscine!
Le bassin est presque désert à cette heure...vite, en profiter...et lentement elle glisse, se enveloppée: la fraîcheur de l’eau "colle" à sa peau, l’envahit entièrement...elle se laisse bercer par la douceur du moment...langoureusement.
Tu ne t’en doutes pas mais je suis là, avec toi, et ce moment est infiniment troublant.
Maintenant c’est mon regard qui "colle" à ta peau...
Mer 01 Juin 2005, 21:13 par danslalune sur Mille choses

Petit Coquillage qui ne demande qu'à.........

La Vie
C’est comme un Océan
Dans lequel on nage
On n’y voit pas l’horizon

La Vie
C’est comme un Océan
Quand on s’y perdu
On revient vers la plage

La Vie
C’est comme un Océan
Sur cette plage on pensait ne rien trouver
Si un petit coquillage

La Vie
C’est comme un Océan
Ce petit coquillage n’est pas grand chose
Mais on le garde précieusement


Car il témoigne que si on pensait ne rien trouver
Dans cet Océan
Une vague a ramené ce petit coquillage
Qui n’attendait qu’à être ramassé ....
Jeu 26 Mai 2005, 17:39 par Satine sur L'amour en vrac

Incompréhension

Quiproquos
Malentendus


Pourquoi les Mots peuvent ils tant blesser...
Qui fait que L’Autre se e cassé...

Pourquoi les Mots peuvent ils tant blesser...
Qui fait que l’Autre se offensé...

Pourquoi les Mots peuvent ils tant blesser...
Quant l’Autre ne veut que s’exprimer...

Avec Sincérité...........
Lun 16 Mai 2005, 12:43 par Satine sur L'amour en vrac

La pluie

Alors que le printemps approche de l’été, la chaleur androgyne dessèche, perce et fend. La terre ne trouve plus remède à sa souffrance, l’humidité lui manque avec la main de l’homme. Friable et inféconde, elle se fendille et s’ouvre. Elle est prête à offrir au premier tout-venant son amour et la fleur qu’elle pourrait nourrir. Elle se tord et elle souffre sous ce soleil austère, solitude et tristesse ravagent encore sa face. Elle brûle et blondit encore dans la chaleur qui veut la transformer en désert irréel.
Elle attend.
Elle espère.
Voit le premier nuage.
Elle soupire en rêvant mais jamais l’eau ne vient.
Le soleil assombri attise son ardeur, elle ne peut retenir sa clameur de détresse.
Elle fut faite terre pour enfanter et rire, accueillir cette vie qui aujourd’hui la fuit.
Elle dépose en offrande ses lèvres évaporées, priant que la déserte l’accablant abandon.

Et soudain vient la pluie.

La première gouttelette perce la croûte sèche, s’introduit et pénètre dans un soupir d’extase. La terre s’ouvre un peu plus de toutes ses craquelures, pour accueillir les flèches qui la transpercent d’eau. Elle murmure son désir et s’élargit encore. De sa peau s’épanouis des eurs de plaisir. Soulagée, contentée, elle referme ses bras sur l’eau qui se faufile pour mieux la satisfaire. L’averse est si violente qu’elle ruisseler, bondir et s’infiltrer ses caresses liquides. Sur ses formes de bronze se jouent des arabesques et la terre se tord et savoure et enlace. Elle bruisse de plaisir, cherche la délivrance. Que la semence abonde au creux de ses entrailles, que la jouissance atteigne le vaste précipice où la vie rejaillit dans ses sombres artères, la terre martelée, pilonnée et aimée glisse dans l’abandon et la satisfaction. Elle reste alanguie, toute chaude de pluie, étreignant son amant dans un dernier baiser.
Lun 09 Mai 2005, 17:35 par Cerise sur Les liaisons sulfureuses

Au bord du canal

La nuit a été longue
et maintenant par les rues sourdes
rien ne vient éclairer
les belles heures languissantes
je peux à peine distinguer
les vieilles choses éteintes du passé
les blessures de ce coeur
se voulant impassible
et ces jeux de miroirs dont je trouvais
les formes dans une crevasse au mur
la vie rugissante d’écume
au souffle bouillonnant du printemps
la mort si rouge
enrubannée de blanc...

ce que je dois faire aujourd’hui
tient en quelques frissons de phrases :
marcher près du canal et laisser aller
mon regard au hasard
de la lisière de l’eau à la surface
l’un dans l’autre et inversement
brouillard et volupté cruelle
ce voile vaporeux où crèvent les regrets

je vois un peu ces lieux
comme des ombres errantes
lassées de tout et venues mourir
dans leur solitude si précieuse
portées par le convoi du matin
à travers les vallons
je sens bien que mon coeur est mort
il ne plus ce signe avant-coureur
de la sérénité
bercée par une douceur lente
que faisons-nous de ce qui meurt en nous
ces extases qui ne franchis
jamais la rive et ces heures
dont les échos nous parviennent
à travers les orages ?

je rase aussi parfois l’autre rive
embrumée et ceinte d’un panache
qui voit la fumée de la brume
se mêler aux cyprès et aux champs
aux nefs tout en haut des érables
courbés dans le vent et la poussière
et marchant des heures et des heures
toujours seul et volontaire
fuyant les grappes humaines
et l’agitation vaine des soirs de liesse
je parcours toutes ces éternités
accrochées à mes basques
dix mille années d’humanité
sans un seul jour majestueux et calme
ou soulevant la poussière
inscrites dans ces rides
qu’ont creusées patiemment les siècles
dans leur obstination
je suis celui dont le désir unique
est de se découvrir

et toi n’as-tu rien vu
dans les eaux grises du canal ?
Mar 01 Mars 2005, 09:57 par avedekian sur Un monde parfait

Le rendez-vous de la peau

J’enlève ses vêtements. J’enlève les miens. Nous sommes nus l’un en face de l’autre dans la pénombre d’une pièce. C’est la première fois tout les deux.

Ma main prend la sienne, je l’attire contre moi. Je sens d’abord sa cuisse contre la mienne. La tiédeur du contact est une souveraine libération. Son ventre vient ensuite se coller contre le mien. Je devine la chaleur qui s’en empare. Et lorsque ses seins s’écra contre mon torse, je perçois leurs rondeurs, leur lourdeur, leur chaleur. Il n’existe rien de plus intense que le moment où les peaux se parlent pour la première fois. Comme un premier rendez-vous.

La main découvre alors les courbes, affine cette première sensation que le corps entier vient de goûter. La main plus précise dans ce qu’elle touche, témoigne d’autant plus la passion a l’endroit ou elle se pose. La main, curieuse, s’attarde pour comprendre la forme qu’elle épouse et qui lui plait. La main écoute tout autant qu’elle parle. Elle tout autant qu’elle touche. La main à ce moment là est le premier ambassadeur du cœur de celui qui la guide. Elle est la plus proche confidente du corps sur lequel elle se pose.

Dans cette chambre où nous allons nous aimer, je lui donne un baiser. C’est un baiser contenu, un baiser qui la goûte, un baiser qui la rassure, un baiser qui l’invite, un baiser qui la respecte, qui lui dit que je la trouve belle, un baiser qui la veut. C’est tout ça dans un seul baiser.
Sam 22 Jan 2005, 12:07 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

L'amour, encore.

J’aimerais vous parler du tout autre cette essence dont j’ai parlé au départ, l’élan vers cette inaccessible étoile qui se trouve en chacun de nous, au coeur de chacun de nous, et vers laquelle, de façon consciente ou inconsciente, tout notre être aspire. Je mets l’accent sur l’inaccessibilité, sur la distance, sur le tout autre, parce que dans cette relation-là, la véritable unité ne peut se réaliser que dans la conscience d’une transcendance. Ecoutons, par exemple Rûmi, le saint de Konya, parler de ce passage de la dualité à l’unité. L’Amour s’exprime vraiment lorsque l’Amant, l’Aimé et l’Amour lui-même ne font plus qu’un : « Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es cet un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce "je" et ce "nous" afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les "je", les "tu" deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien-Aimé ». Cet amour-là est déraison, cet amour-là est folie, cet amour-là va à l’encontre de tous les critères habituels par lesquels notre être individuel reconstitue autour de lui un univers, un environnement. Il s’inscrit en opposition ou en contrepoint, ou à contre-courant de ce qu’on appelle habituellement amour - et ce qui n’est en fait que l’une des multiples façons de s’aimer soi-même. On aime ceux qu’on aime parce que généralement, ils nous renvoient une image de notre propre amour pour nous-mêmes. C’est par exemple l’amour pour les proches, pour les enfants qui nous perpétuent, tout ce qui nous renvoie à cet univers que nous avons tissé et qui nous fait exister. C’est là un amour raisonnable. Quant à l’amour de déraison, c’est un amour pour quelque chose qui ne renvoie plus à nous-mêmes, mais qui, de plus, nous révèle dans le miroir des autres, le miroir de l’altérité, une présence, une essence spirituelle.

Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »

C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».

Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.

Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établis clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »

Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se . Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos iments et nos actes.
Mer 19 Jan 2005, 10:05 par ricko sur Parler d'amour

Rendre une femme amoureuse

Rendre une femme amoureuse, rendre une fille amoureuse, comment la rendre amoureuse ou comment la séduire ? Il doit y avoir autant de recettes de séduction qu’il y a eu de séducteurs, et probablement qu’aucun d’entre eux ne serait en mesure de décrire avec objectivité les attitudes qu’ils emploient le plus souvent.

Je suis malgré tout tombé sur un témoignage intéressant, qui s’il ne dévoile pas de terribles bottes secrètes, rassurera les inquiets et assouplira les rustres. Ce que j’apprécie le plus dans la démarche de son auteur, c’est que la galanterie et la délicatesse sont toujours mises en avant pour aboutir la conquête. Je me permettrais de rajouter aux conseils que vous lirez ci dessous, le mien : soyez sincère, aimez la vraiment et utilisez tout les moyens pour qu’elle le sache et accepte de vous donner aussi son amour.

Messieurs, voici pour vous la méthode d’un dénommé MATRAX pour rendre une femme amoureuse.

Draguer dans le RER, le métro ou le train ainsi que Comment accoster une demoiselle devrait aussi vous intéresser une fois la lecture cet article effectuée.

Présentation de la méthode.

  1. Lui donner conscience d’être unique
  2. L’inviter à dîner pour la première fois
  3. Comprendre ce qui l’excite
  4. Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
  5. Développer sa sensibilité
  6. Devenir un artiste accompli
  7. Faire l’amour comme aucun autre
  8. Ce qu’il faut retenir de cette méthode


Étape 1 : Lui donner conscience d’être unique .

Nous allons vous donner quelques astuces qui vont vous guider et qui marchent à tous les coups.

1. Il faut lui dire qu’elle est un être unique, irremplaçable, un objet d’amour, et pas seulement de désir et de plaisir. Le but : la rassurer sur la pérennité de votre amour. Expliquons les attentes d’une femme. Elle préfère une relation durable, alors que les hommes vivent plus au jour le jour. Ça peut toujours lui faire plaisir que vous lui disiez qu’elle est belle, que vous la désirez, mais elle restera inquiète à l’idée que ce désir peut disparaître dès qu’il aura été consumé. Si vous lui déclamez votre amour, elle sera beaucoup plus certaine de vous garder durablement.

Vous nous direz, aujourd’hui les louanges, ça ne marche plus. Ce n’est pas vrai, il faut savoir se montrer sensible et délicat. Les femmes modernes vivent souvent un quotidien qui ne leur plaît pas. Les photos de mode leur imposent des critères auxquels elles ne pensent pas correspondre, elles se sentent dévalorisées par rapport à l’image que donnent les business-women, etc... Dites-leur qu’elles sont à la hauteur et précisément au niveau de leurs doutes.

2. Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur de bonnes bases, c’est-à-dire des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. L’essentiel est de créer et de faire perdurer une atmosphère incomparable, que l’on ne trouve pas ailleurs, une complicité sensuelle.
Créez un lien entre vous, tissez une trame faite d’humour, de désir, de tendresse, qui vous permettra de construire solidement votre relation sans négliger l’imprévu et le romantisme. Une liaison réussie, qui dure, c’est l’extraordinaire et le rêve transfigurant le banal et le quotidien.

Les femmes romanesques rêvent de l’aventurier, pas d’une aventure. Donnez le sentiment que vous êtes le bon, racontez ou inventez des épisodes les plus romanesques de votre vie, elle n’aiment que ce qu’elles admirent. Bannissez le boulot et le quotidien de vos discussions !
Intéressez-vous d’abord à elle et donnez l’impression qu’en sa présence, rien au monde ne peut venir vous troubler. Elle aime que vous la fassiez parler d’elle, de son enfance, de ses projets. Qu’elle devienne, le temps d’une soirée, d’un rendez-vous, le centre du monde.

3. Soyez charnel. Elles adorent les garçons qui s’intéressent ouvertement à elles, qui montrent clairement leurs désirs, qui ne trichent pas, ne mentent pas, ni avec leurs envies, ni avec elles. Lorsque vous lui dites sans détour “tu me plais”, non seulement vous semblez honnête mais elle est surtout heureuse de vous l’entendre dire.
Derrière son masque de femme sûre d’elle, il y a souvent une petite fille qui cherche un compagnon pour la vie. Le “coeur à prendre” attend qu’on le prenne. Prendre des risques et donner sont les deux principes d’une idylle réussie et s’appliquent aussi dans le domaine de la sexualité.

L’homme doit lui faire connaître le plaisir et bouleverser ses sens. Pas de sexualité réussie sans parfum d’aventure, sans cette tentation d’aller au-delà des limites convenues. Branchez-vous sur son imaginaire sexuel à elle et osez, sortez du banal et du quotidien. Imaginez des situations nouvelles, des moments de passion inédits, sans retenue.

CONSEIL
Si elle est belle, parlez-lui de son intelligence, si elle est plutôt cérébrale, parlez-lui de son corps. Faites taire ses doutes quand c’est justifié, mais ne soyez pas hypocrite.

Par exemple si c’est une fille intelligente mais plutôt ronde d’allure, n’allez pas la complimenter sur sa ligne, ça ne passera pas, mais plus sur la beauté de ses yeux, de ses épaules, de ce détail que vous, vous avez remarqué alors que les autres se sont arrêtés à la silhouette.

Étape 2 : L’inviter à dîner pour la première fois.

Un grand moment décisif est le premier dîner en tête-à-tête, pas forcément dans un cadre très romantique, avec chandelles et violon, mais intime. C’est une sorte de rituel au début d’une relation, comme si le fait de partager un repas le soir scellait une complicité et un désir naissant entre deux personnes qui se connaissent à peine.

Une invitation à dîner est toujours chargée de sens sans doute parce que, dans la plupart des civilisations, plaisir de la chair et plaisir de la nourriture sont très étroitement liés. Et puis vous l’invitez et cela rappelle des temps anciens où le chasseur ramenait du gibier. Ce rituel séculaire est un engramme profondément ancré dans le cerveau, qui touche des affects fondamentaux.

Les hommes qui goûtent aux raffinements d’un repas sont les mêmes qui sont capables d’apprécier les charmes d’une femme délicieuse. Un homme sensible aux mets délicats, aux bons crus, est en général quelqu’un qui aime donner et recevoir du plaisir.

A l’inverse, celui qui engloutit ce qu’il mange, boit comme un trou (pire encore à la bouteille) sans apprécier son assiette est, la plupart du temps, un amant médiocre, incapable de prendre son temps et de partager agréablement une expérience sensuelle.

Mais l’art de la table, c’est aussi le savoir-vivre et les bonnes manières. Les femmes sont très sensibles au décorum et à la galanterie de leur partenaire. Une femme apprend beaucoup sur un homme au premier repas partagé. Elle peut voir sa façon de se tenir à table, appréhender son niveau d’éducation, deviner le milieu auquel il appartient, s’il est courtois et attentif aux autres. Bref, surveillez votre comportement, montrez-vous sous votre meilleur jour tout en restant vous-même.

Pour commencer, choisissez un restaurant qui aura toute chance de lui plaire parce que ce soir c’est elle la reine.

Des conseils fondamentaux pour cette invitation pleine de promesses :
- Demandez-lui par exemple quelle nourriture elle aime pour choisir un restaurant en fonction de ses goûts. Si votre proposition lui plaît, tant mieux, sinon avisez et changez votre fusil d’épaule.

- Vous pouvez aussi vous risquer à la dépayser en lui proposant du jamais vu, une petite table africaine servie par la “mama” (qui vous connaît) par exemple. Évidement si elle n’aime pas du tout, c’est raté ! Évitez la très bonne table ou le restaurant guindé, ce qui compte, c’est que vous soyez à l’aise tous les deux.

- Informez-la aussi du type d’endroit où vous souhaitez l’emmener, chic, branché, rustique, afin qu’elle sache comment s’habiller. Si vous constatez que sa tenue n’est pas adaptée au style de l’établissement auquel vous aviez songé, changez vos plans in extremis. Mettez-la toujours à l’aise.

- Choisissez un endroit adapté à votre budget et à votre style de vie. L’importance d’une rencontre ne se mesure pas à l’argent dépensé pour un dîner. Préférez un endroit que vous connaissez déjà, où vous vous sentez à l’aise.

- Appelez-la pour lui proposer de venir la chercher ou convenez d’un lieu de rendez-vous agréable. Tâchez d’être ponctuel ce jour-là, la ponctualité est l’une des qualités qui rassure une femme et qui inspire confiance.

- Proposez à votre amie de prendre un verre avant d’aller à table et enlevez son manteau. Ne faites aucune réflexion sur les prix, étudiez sereinement, mais sans étaler votre science la carte des vins. Il est de tradition que l’homme commande pour la femme, n’hésitez pas à lui suggérer des spécialités que vous connaissez, mais n’insistez pas.

- Laissez-la se servir en premier et insistez pour qu’elle choisisse le meilleur, attendez qu’elle commence à manger en premier. Surtout, mâchez la bouche fermée et ne parlez pas en mangeant. Cela va de soi, mais il vaut mieux attirer votre attention sur ce genre de détail.

- Tout au long du dîner, sachez lui montrer votre attention par une attitude aimable, des petits gestes élégants. Évitez absolument de lorgner les autres femmes dans la salle et de fumer au cours du repas.

- Demandez l’addition discrètement, soyez généreux sans pour autant faire de l’esbrouffe. Si elle vous propose de partager l’addition dites d’abord que son attitude est plutôt sympathique, insistez en lui assurant que c’était un vrai plaisir pour vous de l’inviter à ce dîner et dites-lui qu’il y aura sûrement une autre occasion pour vous rendre cette politesse !

Étape 3 : Comprendre ce qui l’excite.

Les choses excitantes pour les femmes / Les choses excitantes pour les hommes :

Romance / Pornographie
Engagement / Nudité féminine
Communication / Diversité sexuelle
Intimité / Lingerie fine
Caresses non sexuelles / Disponibilité de la Femme

On se trouve ici dans le plan des instincts primaires. La liste des préférences est un reflet des cerveaux de l’homme et de la femme, modelés par des milliers d’années d’évolution. Les hommes sont plus visuels et veulent du sexe. Les femmes sont plus auditives et sensitives et préfèrent des caresses et de la romance.

Biologiquement, l’homme est prédisposé à trouver le plus de femmes possible en bonne santé et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d’une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.

N’avez-vous pas souvent vu de fort belles femmes avec des hommes parfois quelconques, pas forcément riches, ni puissants ? Mais ils se sont préés au bon moment, prêts à s’engager avec elles et elles ont préféré la sécurité à l’aventure. C’est tellement courant ! Mais peut-être rêvent-elles encore au Prince Charmant qui viendra les réveiller…

Ce sont ces schémas ancestraux qui dirigent hommes et femmes, bien que nous vivions à une époque différente. C’est pourquoi l’engagement est tellement excitant pour une femme, la romance contenant la promesse de l’homme prêt à contribuer à l’éducation d’éventuels enfants. C’est pourquoi la nudité féminine est tellement excitante pour un homme, les courbes dévoilées contenant une promesse de fécondité et d’enfants bien portants.

CONSEIL
Pour un homme, critiquer une femme qui aimerait discuter et aller au restaurant avec lui équivaut aux critiques d’une femme qui ne supporte pas le besoin de stimulation visuelle de l’homme.
Soyez indulgent avec vos instincts primitifs et n’oubliez jamais que ces réflexes ont permit la survie de l’espèce depuis des millénaires, dans un contexte hostile.

Étape 4 : Lui faire vivre la grande aventure de l’amour

L’amour, c’est la fusion de deux personnes différentes. Nous voulons être aimés en tant qu’êtres uniques, extraordinaires, irremplaçables, car dans la vie courante, nous sommes pas si exceptionnels que ça. Au quotidien, le désir existe, mais il nous échappe, car nous avons toujours des tas d’obligations. Jamais nous ne nous sentons entièrement compris, disponible, on se frustré, jamais nos désirs ne coïncident complètement avec ceux des autres.

C’est en cela que l’amour est une révolution. Maintenant vous en connaissez les attraits - nombreux - mais aussi les risques à encourir.

A pré, vous savez exactement ce qu’elle attend de vous : que vous la sortiez du quotidien, mais en toute sécurité. Éternel paradoxe féminin !

Dans le transport amoureux on est capable de voir au delà des apparences, ce que l’autre pourrait être, les trésors qu’il recèle en lui. C’est une sorte d’illumination étrangement similaires aux expériences mystiques.

Tout peut commencer par une relation érotique, une aventure. Mais si vous tombez amoureux, un changement profond se produit. Le désir sexuel cède le pas à l’émotion, au frémissement, à l’envie de pleurer, au bouleversement. Nous regardons l’autre, devenu plus intime et plus désirable, comme si nous ne l’avions jamais vu. Son corps, ses mains et ses yeux nous parlent d’un infini inconnu.

C’est ainsi que le sentiment se crée dans l’amour physique. Celui-ci n’est pas seulement à la recherche du plaisir, mais de l’amour, d’une transcendance, parce qu’on sait bien qu’il y a une autre vérité au-delà des apparences. C’est la voie que l’on utilise pour s’élever mentalement. Les saints et les mystiques empruntent des chemins plus escarpés, mais cherchent à rester “en haut”. L’amour, lui, redescend souvent quand il est confronté au quotidien. Mais il permet d’ouvrir la porte sur d’autres réalités, d’autres possibilités.

Pourquoi parler de ces états, finalement rarement atteints et plutôt ignorés des hommes ordinaires ?

Nous voulons que vous compreniez ce que les femmes les plus intéressantes, les plus exigeantes attendent vraiment de vous. Plus sensibles que toutes les autres et surtout que les hommes, ces femmes-là sentent confusément que le sentiment amoureux qu’elles recherchent se situe bien au-delà de l’amour physique. Elles veulent que vous les ameniez à cette rencontre des sens où tous les deux, vous expérimenterez une vraie rencontre des âmes.

Avec votre argent, vos biens, vous ne ferez rêver que les femmes faciles. Vous étourdirez celles qui sont un peu plus exigeantes avec de beaux rêves, mais vous séduirez des femmes exceptionnelles si vous leur parlez d’union des âmes.

Si votre compréhension de l’amour est telle que vous attendez cette fusion, vous serez un extra-terrestre en comparaison de presque tous les autres hommes. N’hésitez donc pas à mettre la barre très haut, à partager votre idéal, à vouloir la lune. Elles en voudront toujours plus !

Alors êtes-vous amoureux ? Mais ne vous inquiétez pas non plus si vous ne vivez pas toujours aussi intensément vos relations. L’amour peut fort bien démarrer doucement, on ne sait même pas qu’on est amoureux, c’est presque une amitié avec des “peut-être”. Et puis, d’un coup, l’autre devient indispensable, le centre de votre vie.


Ce qui est sûr, selon Alberoni, le grand spécialiste de l’état amoureux, “c’est qu’il n’y a pas amour s’il n’y a pas libération de nos aspirations les plus profondes, révélation de nos vrais désirs, expérience de ce que serait vivre vraiment, unicité de l’être aimé (on ne peut aimer deux personnes à la fois) qui devient essentiel, authenticité, vérité, liberté, dépassement, fusion et projet”.

CONSEIL
On ne tombe amoureux que si l’on a vraiment envie de changer sa vie, si on est disponible, et si on en a l’énergie (plus difficile si l’on est dépressif). Il ne peut y avoir une révolution dans votre vie que si vous avez tiré un trait sur le passé.

Ce n’est pas parce qu’on est amoureux (surtout après un coup de foudre) que l’autre est le partenaire idéal pour une vie conjugale rêvée. L’amour n’a pas grand chose à voir avec la routine du quotidien, au contraire il s’y brûle. Être amoureux ne veut donc pas dire que la vie commune serait géniale avec cette personne, mais qu’elle pourrait vous faire évoluer et vous fait avancer.

Étape 5 : Développer sa sensibilité

Nous allons parler, pour parfaire vos qualités, du dernier des secrets et sans doute du plus grand. Vous avez vu que, sans cesse, nous avons souligné que telle attitude était possible mais aussi son contraire, qu’il fallait être tantôt passionné, tantôt retenu, qu’il fallait oser mais aussi attendre, etc... Nous avons aussi souligné l’importance de savoir se mouvoir, parler, regarder, toucher, caresser... Comment apprendre cette sensibilité, comment savoir - si on ne le sait pas encore - ce qu’il faut faire à tel moment ?

Le plus grand des secrets et la voie assurée pour devenir ce que vous souhaitez, un homme séduisant, est de devenir un artiste !

Pas forcément un professionnel, ni un artiste célèbre, mais un homme qui pratique au moins une ou plusieurs activités artistiques. La plupart des séducteurs connus étaient des artistes : Casanova jouait du violon, était auteur de théâtre, d’une grande érudition, Châteaubriand, écrivain, Claude François et Serge Gainsbourg, chanteur et compositeur, Mirabeau qui s’est illustré dans le dessin, la musique et les sciences, le Conte de St Germain, violoniste de renom, le chevalier de St-Georges dansait admirablement, Stendhal composait, tous ont excellé dans une ou plusieurs disciplines artistiques.

Ce n’est pas une voie rapide, mais c’est un chemin sûr pour devenir au fil du temps toujours plus séduisant. Vous verrez dans 20 ou 30 ans (cela vous paraît loin, mais ça viendra plus vite que vous ne l’imaginez). L’alternative consiste soit à séduire avec la fougue et la beauté de sa jeunesse puis devenir un vieux aigri - ou un vieux qui joue au jeune ce qui est pire encore -, soit de cultiver sur le long terme son pouvoir de séduction en mettant en place assez tôt des qualités rares de sensibilité et de finesse qui, elles, ne vieillissent pas, au contraire. Admirez Picasso à 90 ans et comparez-le aux séducteurs de 20 ans ! Passons en revue les arts qui peuvent transformer votre pouvoir de séduction.

Étape 6 : Devenir un artiste accompli

1. La danse
Nous avons souligné combien l’aisance dans le mouvement était une qualité décisive. Comment acquérir cette aisance ? Soit par des sports développant le corps et l’équilibre, nous avons déjà signalé le yoga, le Taï-Chi mais aussi la natation, le basket, l’escrime (la nouvelle méthode de gymnastique “Pilates” semble aussi intéressante)…

Soit par des cours de danse : le tango par exemple, donne une posture d’une grande élégance et la samba donne du rythme. Évidemment l’avantage de la danse est qu’elle entraîne aussi à danser avec une éventuelle partenaire. Un bon cavalier, c’est recherché. Qui danse bien aime bien, qui comprend bien les mouvements du corps de sa partenaire, la comprendra bien au lit. C’est évident.

Il y a d’autres raisons. La sensibilité exercée dans la danse est un peu féminine. L’homme qui apprend à danser dévoile sa part de féminité, il comprend mieux les attentes et les besoins du corps féminin, il les connaît mieux. Et puis il a du rythme, ce qui est sans doute le plus important dans l’amour, un rythme énergique, pas brutal, ni tendu. Danser au lit, on comprend bien que c’est un régal. Donc vous devez savoir au moins un peu danser.

2. L’écriture
Grâce à Internet, les échanges épistolaires sont revalorisés, il (re)devient intéressant de savoir manier la plume.

D’abord parce qu’écrire permet de s’entraîner à jouer avec les mots. Si vous n’êtes pas un grand orateur, écrire va vous délier les pensées. Vous pouvez oser en prenant votre temps, des phrases plus élaborées et risquer des tournures plus affolantes. “Je me jette à vos pieds” est plus dur à dire qu’à écrire.
Et puis écrire c’est aussi lire, se former à la poésie. Les femmes adorent la poésie. Envoyez-leur des petits poèmes, effet garanti !

De même que danser améliore votre allure, écrire vous rend sensible, vous élève au dessus des banalités, vous rend inoubliable. Vous devez donc devenir écrivain et poète.

3. La chanson
Comment avoir une belle voix ? Poser votre timbre de voix est important, il faudra donc prendre des cours de chant. Le chant vient du ventre, il sort des tripes et fascine les femmes au plus haut point. Les ténors peuvent provoquer de véritables crises d’hystérie. Il y a dans le chant une énergie primitive qui, domestiquée, contenue, maîtrisée, le rend fascinant.

Et si vous chantez, votre voix va se transformer, se poser. Un homme avec une voix médiocre peut vite devenir un orateur intéressant. Les progrès sont bien plus rapides qu’on ne le croit. Il ne s’agit pas de devenir un vrai chanteur mais de développer des capacités ignorées. Un peu d’exercice débloque souvent des qualités incroyables. Essayez et devenez chanteur !

4. La musique
Il va de soi que la musique en général, et plus spécialement jouer d’un instrument de musique, seul ou en groupe, apporte des avantages équivalents. Sens du rythme, finesse d’esprit, écoute, expression, émotion, et finalement fascination.

Certains instruments sont plus riches, plus complexes (le piano, le violon), d’autres plus faciles et amusants. Votre plaisir passe avant tout. Les musiques dansantes, le jazz, sont particulièrement entraînantes. Apprenez à jouer d’un instrument !

5. Le théâtre
S’exprimer avec une belle voix, de jolis mots, c’est bien mais le faire avec le bon ton et la bonne mesure, c’est encore mieux. Réveillez l’acteur qui sommeille en vous !

Nous avons souligné l’importance de l’émotion, combien votre regard, votre attitude ne pouvaient être juste que si vous étiez dans un rôle défini. Le monde est bien plus amusant si vous le vivez comme une pièce de théâtre et la vie comme une comédie.
Un grand séducteur se connaît, s’observe, joue. Tout est calculé, la passion est là mais maîtrisée.

L’art du comédien est de trouver en soi les émotions, les traduire, les rendre intéressantes, agréables à regarder ou touchantes. Un acteur cultive ses émotions; les façonne. Vous allez donc devenir acteur !

6. La peinture
Comment apprécier le corps des femmes sans savoir le dessiner, comment voir vraiment sans être peintre ?

L’art du peintre c’est d’abord de regarder, intensément, de chercher les courbes, les formes nouvelles, fortes, émouvantes. C’est l’art de décrire concrètement la couleur d’une peau, la douceur d’un visage, l’éclat d’un regard, d’un sourire. Voir s’apprend. En voulant reproduire, mettre en valeur, donner du sens à ce qu’il a vu, le peintre observe vraiment.

C’est cette distance que l’apprentissage de la peinture vous donnera et qui vous permettra d’admirer d’un œil toujours plus neuf, toujours plus sensible la beauté de votre partenaire. Donc vous allez devenir peintre !

CONSEIL
Parler, chanter, jouer, danser, peindre... sont des activités qui permettent à votre esprit de s’affiner, de s’embellir, à votre capacité d’expression de s’améliorer très vite, à votre capacité d’utiliser vos sens de s’accroître. Quelque soit la démarche artistique que vous entreprendrez, vous porterez un regard bien différent sur le monde et vos amours.

Vous verrez ce que vous n’aviez jamais remarqué, vous deviendrez délicat mais fort, sensible mais émouvant, amoureux et aimé.

Étape 7 : Faire l’amour comme aucun autre

La première chose que vous devez comprendre c’est que les femmes n’ont pas de problème, que c’est la société qui pose des jalons.
Pendant des générations, les femmes ont été réduites à la reproduction et le plaisir leur était défendu. Les esprits ont changé.
En conséquence, la deuxième chose importante est que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme parce qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant.

L’opinion - souvent masculine - voulait que le seul orgasme digne de ce nom soit vaginal et dû à la pénétration et interdisait une stimulation clitoridienne, surtout pendant l’acte sexuel avec le partenaire. Longtemps les femmes ont été mal considérées si elles avaient besoin d’une stimulation clitoridienne pour leur plaisir. Devenir une femme adulte signifiait devenir capable d’avoir du plaisir seulement par la pénétration, le coït.

Il ne s’agit pas de dire non plus que la stimulation clitoridienne prévaut par rapport au reste, mais elle doit être reconnue comme un élément essentiel à l’orgasme.

La conception classique de la sexualité, la pénétration suivie d’une éjaculation, pénalisait et pénalise toujours les femmes parce que, si l’homme était bien stimulé (puisque son organe le plus sensible est stimulé par l’acte sexuel), les femmes n’étaient pas excitées puisque, pour elles, la stimulation doit se produire différemment. On jugeait déplacé qu’une femme ait recours à sa propre stimulation en présence de son partenaire, comme si l’homme ne suffisait pas.

La troisième idée à retenir est donc simplement que, pour la majorité des femmes, le coït en lui-même ne conduit pas forcément à l’orgasme et ne suffit pas à initier le plaisir chez elles.

La conséquence de toutes ces prémisses est la réhabilitation complète de la masturbation. L’idée archaïque que toute sexualité assouvie dans un autre but que la procréation est égocentrique et narcissique, est périmée, enterrée, abandonnée.

Se masturber, pour un homme comme pour une femme, est un droit qui appartient à chacun, un moyen de s’exprimer et de se témoigner soi-même de l’amour. C’est une saine relation à son corps, ce n’est pas être égoïste, ni immature. Il s’agit d’ une activité normale qui devrait logiquement avoir sa place dans la vie de toutes les femmes.

L’apprentissage du plaisir des femmes passe par la découverte ou redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par son compagnon, de cette stimulation complémentaire et primordiale.

En tant qu’homme, vous êtes stimulé, excité par le contact ou les caresses directes sur votre pénis. Vous devez aussi la stimuler par des caresses sur son clitoris (ou la zone attenante) ou la laisser se stimuler elle-même. Cette attitude permet de partir sur un pied d’égalité.

Vous avez besoin d’avoir confiance en elle pour vous abandonner à la jouissance. Mais elle aussi a besoin de preuves de tendresse, d’affection, de marques d’attention.

Elle a totalement besoin de confiance, de partage, d’être informée de vos désirs. Si elle a confiance en vous, elle pourra se laisser aller et son orgasme sera réel et profond. Nous parlons de complicité sensuelle et sexuelle.
Prenez du temps ensemble, réservez ce temps, soyez disponibles tous les deux. Parlez de ce que vous allez faire et ensuite de ce que vous avez fait. Exprimez vous ! Soyez attentif à l’autre, écoutez-le. Interrogez-vous sur vos sensations.

CONSEIL

Un bon amant sait que son érection n’est pas la seule cause de l’orgasme féminin. Dans un rapport équilibré et d’une certaine durée, il est parfaitement normal d’alterner phases d’excitation et de “répit”. C’est l’ensemble des caresses, des baisers, des contacts des deux corps et des deux sexes qui provoquent la jouissance. Et c’est surtout la confiance et la profondeur des relations qui permettent, à l’un comme à l’autre, de vivre vraiment le plaisir.

Ce qu’il faut retenir de cette méthode.

Rendre une femme amoureuse nécessite aussi une attention particulière de votre part. Son attitude à votre égard, son langage corporel, les mots qu’elle vous adresse et les signes qu’elle vous envoie : tout est significatif chez une femme amoureuse. Apprenez à interpréter ce langage subtil pour savoir si vous êtes l’homme de sa vie.

L’espèce humaine a inventé un langage, la sexualité. D’une fonction reproductrice à la base, elle est devenue un moyen puissant pour rapprocher les hommes et les femmes. Les femmes comprennent instinctivement que l’amour permet de voir la vraie beauté intérieure.

Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. Invitez-la à dîner, faites-en la reine d’un soir. Sachez que la romance et l’engagement sont les meilleurs aphrodisiaques. Enfin tous ces conseils ne seraient rien sans la sensibilité que dégage un artiste. Chaque action pour séduire requiert un minimum de qualités artistique. La pratique d’un art permet à l’homme de devenir plus sensible.

Un bon amant sait que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme et qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant. Il sait aussi que, pour la majorité des femmes, le coït masculin ne conduit pas à l’orgasme chez elle. Il sait que le plaisir des femmes passe par la découverte ou la redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par vous, son partenaire, de cette stimulation complémentaire mais primordiale.

Cet texte a été trouvé sur Internet, signé sous les nom de MATRAX
Dim 10 Oct 2004, 12:41 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

10 Questions à un oulipien

Interview réalisée par PetitPrince

Obni, est un amateur d’ecriture et de bons mots. Sur son blog, vous trouverez , des mises en oeuvres d’exercices de l’oulipo, des interviews loufoques, des travaux d’images, mais aussi, un texte d’une beauté rare, intitulé "Elle s’approche" accessible ici.

Aprés l’avoir lu, vous comrendrez instantanément, que la technique lorsqu’elle est mise au service de l’évocation, permet d’aller plus loin dans la force des représentations, dans la beauté.

Obni nous tend la main pour aller dans son monde Oulipien en répondant à une petite interview de 10 questions:


PP: Obni, comment as tu découvert l’Oulipo ?

O: En lisant Raymond Queneau puis en m’intéressant à ce mouvement et à ses jeux littéraires. J’en suis très friand.

PP: Qu’est ce qui te plait dans l’écriture "à contrainte" ?

O: D’abord le défi, mais aussi l’entraînement, un peu comme les arpèges ou les vocalises le sont pour un musicien.

PP: T’en sers tu pour écrire des textes plus classiques ?

O: De temps à autre. J’aime parsemer ici et là des loufoqueries.

PP: Les exercices d’écriture permettent-ils à ton sens de progresser en écriture ?

O: Oui. Cela oblige à la rigueur et à l’inventivité. Comme je l’ai dit plus haut, c’est un peu comme des longueurs de bassin pour un nageur, des charges à soulever pour un athlète ou des gammes pour un musicien.

PP: L’écriture technique est elle froide et sans sentiments ?

O: Tout dépend de celui qui écrit. Quand on lit Perec dans la disparition, au bout d’un moment, le texte noud parait normalement écrit, les sentiments y sont exprimés avec vigueur. Pour ce qui est de Queneau, ses inventions n’ont jamais altéré la richesse de la langue qu’il écrivait.

PP: Selon toi que signifie " Bidonner le maquereau en saucissonnant son ombrelle " ?

O: C’est une expression ancienne issue du mandchou. Elle est encore utilisée de nos jours en Mer de Chine par les marins de Koh Samui. lorsque la pêche s’effectue jonque éteinte, les filets sont dispersés au fil de l’eau, en utilisant des sortes de bidon en jonc tressé en forme d’ellipse à double spirales. Cette technique emprisonne le poisson, on pense bien sûr aux maquereaux qui sont les plus abondants dans ces eaux. Or le maquereau est véloce et lorsqu’il se prisonnier dans le bidon, il utilise sa nageoire caudale comme un tire-bouchon pour se libérer. Cette nageoire était appelée ombrelle par certains tenanciers de bars louches de Macao. D’où l’expression.

PP: Pourrais tu décrire ta journée d’hier sans utiliser la lettre " e ".

O: Au matin, j’ai bu un lait chaud puis j’ai couru dans la maison pour la gym. Plus tard, j’ai cru voir un babouin mais il a fui.

PP: Pourrais tu la décrire en n’utilisant que la lettre " e ".


O: Près de l’été, je pense dès le lever. Je recréé ce même rêve éternel et dressé tels des spectres : Et j’emmène des fées ! Et je m’exerce en serments. Et je mène le sel ! Et j’en perds le geste et le temps !

PP: Envisages-tu d’écrire un livre, un jour, peut être, si tu as le
temps ?


O: Pourquoi pas. Peut-être sur le Net.

PP: Quel ouvrage truculent nous conseilles tu de lire ?

O: D’abord "Les Fleurs Bleues" et "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau, puis "La Disparition" de Perec, enfin "Si par une nuit d’hiver un voyageur" d’Italo Calvino et "L’écume des jours" de Boris Vian. Mais il y en a tant et tant... J’aime aussi Amélie Nothomb.

PP: Obni, merci !
Jeu 09 Sep 2004, 21:38 par PetitPrince sur Articles

Mélodie d'amour

Je suis nue dans les bras de Nicolas dévêtu lui aussi. Un sursaut de conscience me fait me demander comment nous avons quitté le tabouret de pianiste pour échouer dans son lit. Mentalement, je tente de refaire notre parcours sensuel mais je n’arrive pas à rassembler deux idées. Il faut dire à ma décharge que Nicolas éparpille ses subtiles caresses sur mon corps offert et que je ne suis donc pas encline à réfléchir. Je suis tout juste capable de discerner ça et là, nos vêtements qui semblent être semés dans tout l’appartement.

Je regarde Nicolas. Il est beau. Je m’en mets plein les yeux. J’admire ses larges épaules, son ventre plat, sa taille fine, ses fesses rondes et ses jambes musclées. Ses superbes mains de pianistes compo sur ma peau, m’arrachant des soupirs éloquents. Je frémis de tout mon être et mon ventre le réclame. Nicolas m’embrasse, tout en me faisant glisser sous lui. Je raffole de la saveur de ses baisers, je me perds entre ses bras avec délices. J’aime son corps qui recouvre le mien et je sens ainsi à quel point il me désire. Est-ce bien moi qui le mets dans cet état? Je n’ose y croire! Je le veux, j’ai envie qu’il s’enfonce en moi sans plus attendre mais lui ne semble pas pressé. Maitenant c’est sa bouche qui me frôle, elle s’égare sur ma poitrine, sur mes hanches, elle descend enfin vers l’intérieur de mes cuisses, puis, lentement, si lentement Nicolas me goûte. Sa langue m’explore doucement, se faufilant partout. Je me liquéfie en source de désir inépuisable. Il que je suis prête à l’accueillir, alors, il plonge son regard dans le mien, il sourit, il dit me trouver belle et tout en murmurant des mots d’amour, il s’introduit en moi avec une infinie tendresse.

je ne peux me lasser de lui, mes mains agrippées à son dos l’attirent contre moi, toujours plus près, nous soudant l’un à l’autre pour ne plus "faire qu’un". Nicolas me fait l’amour de façon gourmande et passionnée. Il est doté de cette sensualité que seuls les artistes possèdent. Il est attentionné, sensible à mon bien-être et réceptif à mon plaisir. Il est toujours immergé en moi et accélère progressivement la cadence de nos ébats. Sous l’emprise de son étreinte, mes soupirs se transforment en gémissements. J’ai l’impresssion d’avoir perdu toute consistance, de flotter dans l’atmosphère douce et chaude qui s’est emparée de l’appartement depuis un bon moment déjà. Nicolas se fait exigeant, ses caresses sont précises et de plus en plus exquises. Mes hanches ondulent sous lui, mon être tout entier réagit, lui répond et en veut encore. Notre corps à corps s’intensifie merveilleusement, graduellement, jusqu’à ce que nous explosions tous deux en un orgasme indescriptible... Emmêlés l’un à l’autre, nous nous endormons presqu’en même temps, tombant dans un sommeil profond, sans rêve.

Le lendemain matin, je m’éveille à l’odeur du café, Nicolas vient me retrouver avec un somptueux petit déjeuner. Il me regarde tendrement, je vois au fond de ses yeux poindre un éclat nouveau qui me ravit. Ma bouche cherche la sienne, s’en empare, je me repais de son affection et de sa sensualité en pensant, déjà, à nos prochaines rencontres...

Syolann
Sam 04 Sep 2004, 16:41 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

La conquéte

Il y a deux choses que je souhaite mettre en lumière, la première, concernant l’amertume que j’interpretais en tes lignes :

Une marquise a écrit:
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal
Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres
Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller
Il peut s’émouvoir... devant ses exploits
Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes
Il a le sens critique... mais il est parfait
Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier


Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.

Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.

Ma même marquise a écrit:
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction.Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède (..)..


Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.

Séduire, ca rime avec conquérir, ca l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?

Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Mar 31 Août 2004, 11:17 par PetitPrince sur La séduction

Oeillades.

Carol est installée dans le bus qui la conduit chez une amie. En face d’elle, un homme lit son journal. Intriguée par un gros titre à la une, Carol s’incline spontanément vers l’avant, l’inconnu la remarque alors. Carole se un peu honteuse de son comportement et lui esquisse un sourire d’excuse...auquel il répond timidement. Carol l’observe à la dérobée, elle le trouve plutôt agréable à regarder, elle ne semble pas avoir conscience que, de ce fait, ses yeux s’attardent un peu trop longtemps sur lui! Il s’en aperçoit et sourit à Carol beaucoup plus franchement cette fois! Sachant que son manège est découvert, elle affiche une petite moue charmante saluée instantanément par un rire contenu qui s’échappe de derrière le journal. C’est ouvertement maintenant qu’ils s’amu, laissant de temps en temps un clin d’oeil discret souligner leur complicité naissante.

Mais le bus s’arrête et voyant son voisin se lever, Carol sait que le charme va se rompre. Elle n’a besoin que d’une seule seconde pour s’élancer à sa suite.

Ils sont à nouveau face à face mais sur le trottoir cette fois, immobiles comme verrouillés par leurs regards. Il rompt enfin le silence pour proposer "On va prendre un café?". Carol accepte et le suit sans plus ajouter un mot jusqu’au bar le plus proche. Ils s’installent, commandent et savent qu’ils ont des choses à se dire. Alors, il se lance et tente un "Dis-moi pourquoi tu m’as suivi" un peu hésitant. Et c’est avec son sourire le plus coquin que Carol répond "Je n’avais pas terminé de lire l’article dans ton journal"...

Syolann
Ven 27 Août 2004, 11:14 par syolann sur Exercices de style

Rendez-vous

On que c’est la période des vacances, je suis seule au bureau et donc submergée de travail. Le téléphone se manifeste sans arrêt, le fax déborde, je n’en peux plus, je suis fatiguée. Cette lassitude qui m’envahit ne fait que rendre ton absence encore plus prée, affreux paradoxe. Je n’ai d’autre moyen de t’approcher que de t’écrire. Ainsi le manque de toi se fait moins cruel...mais pour quelques instants seulement. Car je sais qu’il reprendra de plus belle dès que je t’aurai envoyé cet e-mail. Et je serai de nouveau en attente de ta réponse, de ton appel, de ton invitation...tellement aléatoires!

Je suis toujours sous l’emprise des sensations de notre dernière rencontre. Je rêve d’être à nouveau contre toi. Tes mains et ta bouche m’obsèdent. Rien que d’y penser la fièvre m’envahit.

Alors, il me vient des idées pas très sages, je dois bien l’avouer. Si ton emploi du temps te le permet, pourquoi ne me rejoindrais-tu pas ici? Juste histoire de me changer un peu les idées... Oseras-tu?
Ne me réponds pas et surprends-moi... peut-être...

Syolann
Mer 25 Août 2004, 23:24 par syolann sur Les liaisons sulfureuses
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