J’ouvre les yeux, je suis dans un conte.
Et je montre du nez dans la rue
Le cri des corps qui s’offrent sans honte.
Les filles s’effeuillent, la seve monte,
Et les chairs mordent l’attente vaincue.
L'amour aime surtout les secrètes faveurs ; Dans l'obstacle qu'on force, il trouve des douceurs ; Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, Lorsqu'il est défendu, devient grâce suprême.