Derrière une pudeur excessive.
Aussi fort que l’amour,
Vital pour celui qui reçoit,
Autant pour celui qui donne.
Difficile de se laisser aller,
Et pourtant ! Que serions nous ?
Sans cette main sur l’épaule,
Ce baiser léger sur la joue, le front,
Que serions nous ?
Sans ce regard attendri,
Silencieux, mais si parlant,
Ces mots plein de douceur.
Ces bras plein de chaleur.
Dur de donner la tendresse,
Pour celui qui ne connaît pas.
Difficile à accepter,
Pour qui n’a jamais reçu.
Cette tendresse qu’ont chanté à merveille
Nombreux chanteurs,
Et tant d’autres encore.
Sentiment fort,
On devient vite dépendant.
Parfois il y a manque.
Quand il y a débordement,
Vient l’envie de partager,
De donner sans compter,
Baisers, câlins, caresses.
Juste un tout petit geste.
Quand la pudeur est trop forte,
C’est sur le chien, le chat,
Que la tendresse déborde.
Façon aisée de laisser parler son coeur.
Incompréhensible ! diront certains.
Pourtant si facile à comprendre,
Sans tendresse, pas d’amour,
Sans amour, on n’est rien
Mon amour reviens-moi.
Mon amour parle-moi.
Ecrit le
Ven 04 Août 2006, 21:46
par joullia,
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A l'aube d'une histoire, alors qu'on se connaît à peine, mais que l'on voudrait en savoir tellement plus, alors qu'on se désire peut-être et qu'on voudrait en être sûr, au tout début il y a ces présentations avant la valse et à un moment on en vient à parler d'amour. C'est délicat, on est hésitant, prudent surtout. Et si l'autre aimait autrement ? Petit clin d'oeil aux apprentis séducteurs ... Parler d'amour, voilà ici une étape primordiale de la fusion. Il est inutile de faire semblant. Ça vient, ou ça vient pas. Si c'est fait en force, l'autre le sent et rebrousse. Parler d'amour, d'accord, mais simplement, alors.









